La France attire 77% des investisseurs immobiliers internationaux, selon Ernst & Young

La France, et surtout Paris, reste un marché clé en Europe pour les investisseurs internationaux sur le marché de l’immobilier. Dans une enquête menée par Ernst & Young, 77% des personnes interrogées déclarent ainsi considérer la France comme un territoire attractif, favorisant les investissements immobiliers.
Organisé selon deux axes, ce baromètre du marché de l’investissement immobilier dévoile les principales tendances du marché immobilier en France, en 2012, selon les sondés et la stratégie poursuivie par les investisseurs immobiliers dans l’Hexagone. Menée auprès de 55 entreprises et investisseurs, ayant été actifs sur le marché immobilier français ces dernières années, l’enquête est riche de plusieurs enseignements :
- en 2012, 78% des sondés estiment que la crise de la zone Euro va réduire l'activité du secteur immobilier, tandis que 69% d’entre eux pensent qu’un regain d’inflation aura tendance à orienter les investisseurs vers le marché immobilier. 54% anticipent une augmentation du volume des transactions et 79% une hausse du nombre de projets en développement.
- contre toute attente, les investisseurs tablent sur une hausse des valeurs de certains actifs de premier plan : 60 % prévoient ainsi une augmentation des prix de l'immobilier de bureaux dans des emplacements de premier ordre, ainsi qu’une hausse (33 à 38%) ou une stabilité (52 à 42%) des prix de l’immobilier commercial en fonction de l’emplacement. L’immobilier de bureaux (57%) et l’immobilier commercial (46%) devraient ainsi faire partie des actifs les plus recherchés. Pour la localisation des investissements en immobilier commercial, les investisseurs pensent privilégier Paris et ses environs (73%) et Lyon (38%).
- en 2012, les sociétés immobilières du secteur résidentiel feront partie, avec les sociétés immobilières/SIIC/SCPI et les banques, des vendeurs les plus actifs en 2012, tandis que les sociétés spécialisées dans l’immobilier résidentiel, les fonds ouverts, les banques et les compagnies d’assurance sont considérés comme les acheteurs les plus actifs.