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Etude Ernst & Young : les investisseurs anticipent une reprise des transactions au second semestre

En dépit du climat économique toujours très incertain, une majorité des investisseurs envisage une reprise de leurs investissements en immobilier d’entreprise pour la fin de l’année 2012, évoquant notamment l’importance des capitaux à investir ce qui laisserait présager une second semestre plus actif, rapporte une étude Ernst & Young sur les investisseurs immobiliers. Le cabinet de conseil s’attend à un volume d’engagement de 12 à 14 Mds€ en 2012, à comparer aux 15 Mds€ investis en 2011.
Organisée autour de trois axes, cette étude présente le regard des investisseurs sur la conjoncture,  leur point de vue sur les financements et pour finir leur vision de l’environnement du marché de l’investissement en immobilier d’entreprises.
Premier constat : les investisseurs marquent une appétence toujours très forte pour les actifs « prime », et tout particulièrement sur le marché parisien, les types d’actifs les plus recherchés étant les bureau « prime » du QCA parisien dans une fourchette de 10 à 50 M€. Le marché de l’investissement se retrouve à deux vitesses avec des actifs « prime » en véritable pénurie et des actifs « secondaires » en excédent, notamment en raison d’un différentiel de prix encore important entre les attentes des vendeurs et les valorisations des acheteurs potentiels.
Concernant le marché de la dette bancaire, le panel a « unanimement » souligné les tensions fortes sur le marché du crédit hypothécaire et la quasi-disparition des prêts sur les actifs non sécurisés. A noter que les investisseurs interrogés évoquent la fin des financements « full bullet » (les emprunteurs ne remboursent que les intérêts pendant la durée du prêt) au profit des amortissements.
Enfin, l’environnement économique pèse lourdement sur les décisions d’investissement : « la crise de l’euro et les incertitudes macro-économiques inquiètent, mais les investisseurs soulignent la solidité du marché immobilier français, gage d’une meilleure résistance aux effets de la crise », souligne l’enquête d’Ernst & Young.

Mots-clés : Ernst & Young, Paris QCA