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Un mois de juillet "maussade" pour l'hôtellerie française, selon Deloitte-In Extenso

En partenariat avec In Extenso Tourisme Culture & Hôtellerie

En juillet 2012, les hôtels français ont vu leur fréquentation reculer, selon la dernière analyse des performances hôtelières de Deloitte-In Extenso. Toutes les catégories d'hôtels sont concernées par ce recul.

"Cette dégradation des taux d’occupation est certes limitée mais elle s’inscrit dans une continuité inquiétante, indique le cabinet. Paris s’en tire bien, compensant un recul modéré de l’activité grâce à une hausse, souvent significative, des prix moyens. Sur la Côte d’Azur et quelques agglomérations, le fléchissement de l’occupation a été partiellement compensé par des prix de vente mieux maîtrisés qu’en 2011. Pour les autres destinations, majoritaires, la détérioration de la fréquentation a eu un impact direct sur le chiffre d’affaires hébergement."

En cause : la crise, qui "pèse de tout son poids sur les budgets des entreprises" et "les conditions météorologiques peu favorables aux courts séjours urbains d'agrément que la moitié Nord de la France a connues en juillet. Les hôtels n’ont pas non plus bénéficié d’un basculement des clientèles littorales/rurales vers des centres urbains, en tous cas pas suffisamment pour inverser une tendance baissière qui perdure", poursuit Deloitte-In Extenso.

L’hôtellerie de Grand Luxe n’a pas été épargnée en juillet, y compris dans la capitale et sur la Côte d’Azur. Les taux d’occupation et les prix moyens régressent pour la première fois depuis de nombreux mois. "Cette tendance est en grande partie liée au Ramadan, qui commence désormais sur la deuxième quinzaine de juillet, et qui affecte par conséquent plus tôt les déplacement des clientèles à fort pouvoir d’achat du Moyen-Orient. L’hôtellerie de Grand Luxe, à Paris et sur Côte d’Azur, devrait rééquilibrer la situation grâce à une deuxième quinzaine d’août plus porteuse", conclut le cabinet.