On aurait pu en dénicher sept. On aurait pu en isoler neuf. On en a finalement dégagé cinq : emploi, territoires, transition énergétique, retraites et performance des entreprises. Cinq piliers qui soutiennent l’industrie immobilière et qui conditionnent son avenir au moins pour la prochaine décennie. Cinq leviers de croissance également, tous solidaires et inter-dépendants les uns des autres. Cinq raisons, enfin, d’espérer. On en a grand besoin…
Alors que la croissance économique est aux abonnés absents, alors que la morosité a gagné tous les marchés, l’industrie immobilière a l’occasion, pour cette 13e édition du Simi, de faire la démonstration de sa contribution à la croissance de notre pays. Que ce soit en matière de création de nouveaux emplois générés par de nouveaux besoins ou de dynamisme territorial. Que ce soit au niveau de la performance des entreprises ou du financement des retraites. L’immobilier est au carrefour d’au moins cinq territoires économiques majeurs et structurants, synonymes de valeur ajoutée, d’innovations, de leviers et d’investissements pour l’avenir. Dans cette nouvelle équation immobilière, la transition énergétique fait sans doute office de cristallisateur, innervant positivement les cinq piliers de la croissance.
Loin des préjugés et des caricatures faciles, l’immobilier donne la preuve éclatante que ce n’est ni la rente ni une niche fiscale mais un secteur économique majeur. Plus que jamais, ce secteur se trouve au carrefour de l’économie. Surtout, il s’inscrit – en ordre dispersé, certes, mais en ordre quand même - dans une dynamique d’innovations plus que dans une posture de grand quémandeur. Non, l’industrie immobilière ne demande ni régime spécial, ni attention particulière. Juste un peu de lisibilité dans son environnement fiscal et réglementaire. Et – rêvons un peu – d’une pause dans l’imagination débordante de nos gouvernants.
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