Cette étude démontre que la vraie zone de risque pour un locataire, c’est de ne pas passer par une agence ! Le taux de conformité des loyers est bien plus faible sur les sites de particuliers (51 %) qu’en cas de recours à un agent immobilier (75 % en moyenne et 81 % chez Orpi).
La CLCV mentionne même à titre d’exemple un écart de près de 375 € par mois, soit 4500€ par an, relevé sur une des annonces étudiées. Alors que les honoraires des agents immobiliers sont parfois perçus comme inflationnistes, voilà la preuve qu’ils peuvent au contraire se révéler être un excellent investissement sur le long terme ! Chez ORPI, nous demandons et veillons bien évidemment à un respect à la lettre de la législation.
Et même si le taux de conformité atteint par notre réseau est bien supérieur au taux moyen relevé par la CLCV (62% tous sites confondus), nous ne nous en contentons pas et poursuivons nos efforts pour que l’objectif de 100% soit atteint le plus vite possible. Cependant, l’étude menée par la CLCV est l’occasion de revenir sur le principe même de l’encadrement des loyers, que je persiste à juger inutile et contreproductif. D’abord, les loyers ont baissé d’eux-mêmes avant la mise en place de la mesure de la loi ALUR.
Ensuite, de par la loi du marché, qui s’impose à l’immobilier, il est évident que créer de la pénurie en décourageant les investisseurs n’est pas la solution, bien au contraire ! La seule vraie garantie d’avoir des loyers raisonnables, c’est la bonne santé du marché. La coercition ne change pas la donne, ce sont l’action positive et l’appel au dynamisme qui ont des conséquences tangibles et constructives.
