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SOVAFIM un objectif : la création de valeur au profit de l’état

Cinq ans après sa création, la Société de Valorisation Foncière et Immobilière (SOVAFIM) société anonyme dont l’Etat est l’actionnaire unique, a cédé pour plus d’1 milliard d’euros d’actifs immobiliers et est propriétaire d’environ 600 000 m². Au-delà des chiffres, cette entreprise publique est l’un des acteurs de la politique immobilière de l’Etat avec un mot d’ordre : la création de valeur.

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La SOVAFIM en quatre points clés

Une création récente

Au cours d’un peu plus de quatre années et demi d’existence, la SOVAFIM, société publique créée par l’Etat, initialement pour valoriser en les cédant les seuls actifs devenus inutiles au service public ferroviaire qui lui avaient été transférés en vertu de la loi, a vu son champ d’intervention s’élargir progressivement à celui, potentiellement très vaste, de la valorisation des actifs de l’Etat et de ses établissements publics.

Elle a répondu aux objectifs qui lui avaient été alors assignés :

- obtenir rapidement des recettes budgétaires à partir des plus-values de cession réalisées par la société,

- accélérer la valorisation des friches ferroviaires notamment en site urbain afin de permettre la construction de logements,

- expérimenter le concept d’entreprise publique dédiée à la valorisation des biens immobiliers publics.

Une ambition affirmée
Cette ambition, c’est la valorisation de biens immobiliers publics : valoriser, c’est « créer de la valeur » à partir d’actifs immobiliers acquis, portés le cas échéant et transformés de manière plus ou moins importante par la SOVAFIM suivant la nature des biens concernés et l’état des marchés immobiliers. Cette création de valeur doit bénéficier au propriétaire historique et/ou l’occupant public, tout en dégageant une rentabilité acceptable de l’opération pour la SOVAFIM, compte tenu des risques pris et de l’objectif de rentabilité fixé par l’Etat actionnaire.

Au regard de l’expérience acquise et compte tenu des autres outils disponibles, le « recours » à la SOVAFIM est encore plus justifié lorsqu’il s’agit de valoriser des actifs complexes, qui ne sont pas immédiatement cessibles ou nécessitant des transformations longues et parfois incertaines (modification des règles d’urbanisme notamment), soit pour que la société vende in fine ceux devenus irrémédiablement inutiles au meilleur prix au profit de l’ancien propriétaire (Etat ou opérateur), soit pour adapter ceux qui peuvent l’être aux souhaits du propriétaire public qui décide de les conserver.

Cette ambition s’inscrit dans le cadre plus général de la politique immobilière de l’Etat.

Un premier bilan positif
La SOVAFIM présente déjà un bilan positif démontrant toute la panoplie de son savoir-faire.

Quelques exemples :

- En 2006 entre autres, cession de l’Hôtel Terminus Concorde Saint-Lazare détenu depuis plus de 100 ans par la SNCF et RFF, pour un montant de 101,5 M€ au profit de la société Westbrook.

- En 2006 cession également de l’entrepôt MacDonald (130 000 m²) au consortium composé de la Caisse des dépôts et consignations, d’Icade et la SEMAVIP. Cette cession sera le point de départ de la Zac Claude Bernard (75018) et devrait aboutir à la création d’environ 1000 logements.

- De 2007 à 2010 : cessions des hôtels Prince de Galles (avenue George V), la Trémoille, des portefeuilles de logements Galibot (2008), Maheu (2009) et d’un portefeuille de logements acquis par Paris Habitat (2010), pour le compte de la Caisse Autonome Nationale de la Sécurité Sociale dans les Mines. Le total de ces cessions représente un montant de plus de 600 M€.

- En 2009 et 2010 : acquisition auprès de l’Etat et restructuration d’un immeuble de 7000 m² situé au 19-21, avenue Bosquet (75007). Cet immeuble pris à bail par l’Etat est destiné à accueillir le siège de l’Organisation internationale de la Francophonie.

- En 2010 : dans le cadre de la gestion dynamique de son portefeuille de biens immobiliers, la SOVAFIM renégocie avec La Poste le bail portant sur 6500 m² de bureaux et d’activités rue de Berne à Paris (75008).

- En 2010 et 2011 : mise en conformité du parking dit « de l’Europe » boulevard des Batignolles à Paris (75017), représentant 500 places de parking.

Une « task-force » au service de l’intérêt général
La SOVAFIM est une structure légère volontairement composée d’une quinzaine de collaborateurs, une véritable « task-force » au service de l’intérêt général.

Sa force réside dans sa réactivité et sa prise de décision rapide en associant des collaborateurs aux profils très différents, du secteur public comme du secteur privé de l’immobilier. La SOVAFIM est organisée en équipes projets ; elle assemble et pilote sur chaque opération les meilleures compétences concernées du marché, choisies par mise en concurrence.

Article réalisé dans le cadre d'une édition spéciale pour la SOVAFIM

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