La crise financière européenne a, on le sait très bien maintenant, révélé les fondements de la tragédie Grecque : un drame à la fois inévitable et insupportable. Les divergences de compétitivité entre les économies européennes, qu’elles proviennent des modèles économico-sociaux (politique de l’offre ou de la demande) ou budgétaires (ajustements par l’impôt ou le déficit budgétaire et la dette), ne peuvent être résolues par une dévaluation compétitive au sein d’un espace monétaire unique. Avec des endettements souvent supérieurs à 100 % du PIB la sortie volontaire de la zone euro n’est pas non plus une option sauf pour les créanciers à abandonner une grande partie de leurs créances, ce qui les conduirait à leur tour à la quasi-faillite…
Source : La Française AM