Les difficultés économiques et sociales sont bien réelles, et, au-delà de la crise économique actuelle, c’est bien la remise en cause d’un système par trop divergent depuis deux décennies qui pose problème : d’un côté, les « mondialisateurs » qui, à l’intérieur du pays sont inscrits dans le système globalisé (la finance, les sociétés exposées favorablement à la mondialisation…), de l’autre côté les « mondialisés » (ceux qui subissent de plein fouet la concurrence mondiale) ; reste une troisième catégorie, ceux qui par leur activité ne sont pas directement concernés et s’en sortent plus ou moins bien (fonctionnaires, services locaux : médecine, professions libérales, artisans). Ponctionner une partie de l’épargne par l’impôt serait donc, à priori, équitable puisque les épargnants sont globalement ceux qui bénéficient du système et la logique populiste de ne pas favoriser la rente par rapport au dur labeur serait également satisfaite.
Source : La Française AM