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Les écarts expertise / vente : Un indicateur de place pour la crédibilité des expertises immobilières

Une étude produite par

Dans la décennie 2000, l’industrie immobilière a connu dans le monde un développement considérable en réussissant à s’imposer aux investisseurs comme une classe d’actifs à part entière. Le mariage des méthodes financières traditionnelles et de l’immobilier a engagé un profond mouvement de professionnalisation du secteur et a surtout drainé d’importants capitaux intéressés par le pouvoir de diversification de cette classe « alternative ».

En dix ans, les compagnies d’assurances ont renforcé le poids de l’immobilier direct dans leur stratégie d’allocation, le statut SIIC promulgué en 2003 a dopé les foncières cotées et de nombreux fonds se sont constitués pour répondre au nouvel appétit des investisseurs. Le renversement de conjoncture en 2008 n’a fait que renforcer ce phénomène car l’immobilier, même à la baisse, a démontré une meilleure résistance que les marchés actions tout en restant plus performant que les marchés obligataires, à même niveau de volatilité.

Ce portrait flatteur cache toutefois des spécificités propres à l’immobilier qui limitent la portée des méthodes purement financières. A la différence d’autres classes d’actifs, les actifs immobiliers ont le double désavantage de n’être ni homogènes en qualité ni fongibles en valeur. Conséquence directe : les transactions sont rares et leur portée reste limitée. Sans échange qui fasse référence, point de prix et sans prix, point de valeur ce qui n’est pas sans poser problème pour un investisseur...

Source : IPD

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