Comme le reste de l’économie, les groupes du CAC 40 n’échappent pas au ralentissement de l’activité avec un résultat net cumulé en recul constant depuis bientôt 4 ans. Dans ce contexte, ces groupes engagés dans des plans d’économie, agissent depuis plusieurs années sur le levier immobilier et ont été impliqués dans près d’un tiers des transactions d’envergure (celles d’une surface supérieure à 5 000 m²) signées en Ile-de-France depuis 2000.
Sur les 40 entreprises qui composent l’indice, 16 ont changé de siège social au cours de la dernière décennie. Elles restent encore très fidèles à une implantation parisienne avec 23 sièges dans la Capitale dont 18 dans le Quartier Central des Affaires. Néanmoins leur souci de rationalisation les pousse à prendre à bail des surfaces en périphérie pour implanter leurs services opérationnels et leurs back-offices.
Leur volonté de regroupement dans de grands ensembles immobiliers a favorisé le marché de la Première Couronne. La demande placée des entreprises du CAC 40 y a été deux fois plus importante qu’à Paris intra muros sur les 10 dernières années.
Ce mouvement en direction de la périphérie et de ses grands ensembles devrait se confirmer à moyen terme avec une demande exprimée importante de la part des groupes du CAC 40, pour des surfaces moyennes de 40 000 m² avec un focus particulier sur les marchés du Croissant Ouest. Ce mouvement pourrait entraîner une présence moindre des entreprises du CAC à La Défense sans à l'inverse altérer la suprématie parisienne.
Source : DTZ