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Observatoire de l'habitat en Finistère

Une étude produite par

La construction neuve dans le Finistère en 2012 - Perspectives 2013

Dans le domaine de l’habitat, le Finistère ne se démarque pas d’une situation nationale particulièrement morose. En 2012-2013, tous les indicateurs de marché sont à la baisse. Les volumes tant de construction que de transactions immobilières sont au plus bas. Les premiers indicateurs disponibles pour 2013 ne laissent pas présager un redressement de l’activité dans
l’immédiat.

Seulement 4 000 logements ont été mis en chantier en 2012 dans le Finistère. L’activité de la construction neuve atteint son niveau de production le plus bas depuis le milieu des années 1990. Le secteur de la promotion immobilière, qui réalisait il y a encore deux ou trois ans près de la moitié des logements neufs du département, connaît aujourd’hui une situation délicate. Le secteur accuse une baisse importante des ventes par rapport à 2010-2011. Avec la fin du dispositif Scellier, les investisseurs, essentiels en particulier dans la phase de pré-commercialisation des programmes immobiliers, semblent s’être détournés du marché neuf.

Le dispositif Duflot, auquel un certain nombre de communes sont désormais éligibles, peine à faire redémarrer l’activité. Les incertitudes fiscales freinent les investisseurs. Les
opérations immobilières proposent généralement une programmation mixte liant logement social, propriété occupante et investisseurs privés. Ce contexte complique aujourd’hui les conditions de réalisation du logement social.

L’activité nettement ralentie se recentre sur la maison individuelle qui subit également le marasme économique et l’attentisme des ménages. La forte activité foncière qui a marqué la décennie 2000 n’est plus d’actualité. Pourtant, si les volumes de terrains à bâtir échangés sont en net retrait, la valorisation du foncier résiste pour le moment aux difficultés économiques. Le prix moyen du m² de terrain ne cesse d’augmenter.
Le marché de l’occasion, jusque-là relativement épargné, marque également le pas. Il demeure pour autant le vecteur principal de l’accession à la propriété.

Source : ADEUPa Brest

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