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Le financement de l'habitat en 2014

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Le financement de l'habitat en 2014

 Les prix sur le marché de l’immobilier résidentiel ont poursuivi, en 2014, leur repli graduel entamé depuis 2012 : à l’échelle nationale, ils ont enregistré une nouvelle baisse de 2,4 %, le mouvement étant toujours plus marqué en Province (-2,5 %) qu’en Île de France (-2 %) ou à Paris (-2,2 %). Quant à l’activité, elle a connu des évolutions contrastées : après une reprise au 1er semestre, les transactions se sont de nouveau repliées dans l’ancien pour enregistrer une légère baisse sur un an à fin décembre 2014 (-3,5 %), qui s’est légèrement amplifiée au 1er trimestre 2015 (-4,8 % à fin mars) ; le marché du neuf enregistre en revanche un net rebond depuis le dernier trimestre 2014.

Dans ce contexte, la production de crédits à l’habitat des banques françaises s’est contractée de près de 19 % en dépit de la poursuite de la baisse des taux des crédits, qui atteignent des niveaux historiquement bas ; dans le même temps, les encours ont poursuivi leur croissance à un rythme toutefois extrêmement mesuré (+2,3 %), inférieur à celui de 2013 (+3,9 %) et proche de ceux observés au sortir de la crise immobilière des années 1990.
 
Dans l’ensemble, l’analyse des risques des banques sur le financement de l’habitat en France en 2014 ne fait pas ressortir d’alerte particulière : la production, de même que les encours, continuent d’être très majoritairement composés de crédits à taux fixe et la quasi-totalité des crédits en portefeuille bénéficie d’une garantie, notamment d’un établissement de crédit ou d’un organisme d’assurance ; plusieurs indicateurs laissent en outre entrevoir une réorientation de l’offre bancaire vers les clients les plus aisés, qui présentent un risque a priori plus faible : en dépit de la poursuite de la hausse du prêt moyen, qui évolue désormais de façon déconnectée de celle des prix de l’immobilier depuis 2012, la durée moyenne à l’octroi et le taux d’effort s’inscrivent en baisse depuis la crise ; selon les estimation de l’Autorité de Contrôle prudentiel et de Résolution (ACPR), le revenu moyen des emprunteurs a en effet augmenté de 28,1 % depuis 2003.
 
Source : Banque de France

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