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Grand Paris : comment maintenir un tissu économique diversifié en zone dense ?

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Certaines activités, pourtant essentielles au bon fonctionnement de la métropole, sont soumises à une forte pression foncière en zone dense : la logistique, l’industrie, et tout particulièrement les PME-PMI de ces secteurs, qui ont pourtant besoin d’être à proximité de leurs fournisseurs et partenaires.

En effet, dans le coeur de l’agglomération, ces activités sont doublement concurrencées :

– par le logement, considéré comme prioritaire par les pouvoirs publics et qui monopolise les réflexions sur la ressource foncière. En témoignent la loi du 18 janvier 2013 pour la mobilisation du foncier public en faveur du logement1 et la mise en place d’un plan de mobilisation pour le logement en Ile-de-France ;

– par les bureaux et le commerce qui ont la faveur des investisseurs et dont la cohabitation avec les autres fonctions urbaines est plus aisée.

L’arrivée du Grand Paris Express exacerbe ces dynamiques et déclenche des mutations sans précédent pour l’Ile-de-France, révolutionnant un modèle d’organisation territoriale traditionnellement centré sur Paris. Les gares sont des espaces privilégiés pour la densification, dans une optique de réduction des déplacements pendulaires et de compacité urbaine.

La SGP, la DRIEA et l’urbaniste Philippe Panerai ont conduit une étude en 2011-2012 pour identifier les capacités foncières potentielles existantes aux abords des gares (dans un rayon de 400 et 800 mètres). Ils ont alors estimé entre 10 000 et 15 000 unités/an le potentiel de logements constructibles dans le périmètre de 800 m et 4 000 ha seraient aujourd’hui sous-densifiés (dont un tiers situé dans des secteurs pavillonnaires).

Source : Chambre de commerce et d'industrie de Paris

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