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En novembre 2015, la production d’énergie primaire baisse de 1,9 % en glissement annuel, pour un total de 10,3 Mtep, sous l’effet d’un léger recul de la production nucléaire (- 1,7 %) et d’un effondrement de la production hydraulique (- 27,6 %) dû au faible débit des cours d’eau. A contrario, la production de la filière éolienne s’envole, progressant de près de 67 % en glissement annuel.
La consommation d’énergie primaire, à 19,9 Mtep, se replie dans des proportions moindres entre novembre 2014 et novembre 2015 (- 1,3 %). Cette baisse concerne l’ensemble des formes d’énergie, dans un contexte où les besoins en chauffage, habituellement importants à cette période de l’année, sont limités par un climat exceptionnellement doux.
Le taux d’indépendance énergétique cède 0,3 point entre novembre 2014 et novembre 2015. Mesuré en cumul sur les douze derniers mois, il atteint 50,7 %, soit un niveau inférieur de 0,8 point à celui de la même période de l’année précédente.
Corrigée des variations saisonnières, climatiques, et des jours ouvrables (CVS-CVC-CJO), la consommation d’énergie primaire se contracte de 2,8 %, annulant le rebond observé le mois précédent. Si cette baisse affecte les différentes formes d’énergie, la faiblesse des prix à la consommation des produits pétroliers permet de soutenir la demande en certains produits, en particulier les carburants routiers.
La facture énergétique française du mois d’octobre s’établit à plus de 3,5 milliards d’euros (Md€), soit une croissance de 13,7 % par rapport à celle de septembre. Mesurée en cumul sur les douze derniers mois, entre novembre 2014 et octobre 2015, elle s’établit à 41,9 Md€, soit une contraction de 28 % par rapport à son niveau relativement élevé de la même période de l’année précédente.
