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Une fin d'année en fanfare : l'offre est arrivée in extremis au rendez-vous de la demande

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Une fin d'année en fanfare : l'offre est arrivée in extremis au rendez-vous de la demande

On se souvient que le premier semestre 2015 s’était révélé décevant, avec seulement 7 Md€ investis, soit une baisse d’activité de plus du tiers, comparé au premier semestre de l’année précédente. L’absence de produits prime sur le marché était désignée coupable de la contreperformance successive des deux premiers trimestres de l’année, alors que la conjoncture présentait, pourtant, des éléments d’éclaircissement : en particulier un écart croissant entre rendement de l’immobilier prime et placements d’État, mais aussi la certitude que la liquidité resterait disponible et bon marché pour les investisseurs recherchant un levier dans le financement bancaire.

La fièvre acheteuse s’est enfin déclarée à l’été 2015, et s’est concrétisée par un troisième trimestre où l’activité, à près de 7 Md€, a égalé la performance de tout le premier semestre. À ce moment, on pouvait se réjouir du sursaut du marché de l’investissement, mais il était encore difficile de prévoir que la fin d’année serait aussi animée : 10 Md€ se sont investis in extremis sur le quatrième trimestre, emportant un nouveau record depuis la crise de 2008. Le poids des grosses transactions est resté, au final, un élément déterminant, et les dix premières (comptabilisées sur les actifs situés en France) représentent ensemble un cinquième du volume total. Cela confirme l’attractivité de la France, elle-même tirée par la profondeur du marché tertiaire et commercial de l’Île-de-France, vu comme une sorte de « valeur-refuge ». La baisse des taux de rendement en est le principal témoin : conséquence d’une compétition toujours accrue autour du prime sécurisé, elle a atteint 75 pdb sur les meilleurs produits, principalement par l’effet mécanique de la baisse des taux financiers longs, et de l’accroissement du spread en faveur de l’investissement immobilier.

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