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Les beaux jours de l’hôtellerie française

En partenariat avec In Extenso Tourisme Culture & Hôtellerie

Fidèle à son bon début d’année, l’hôtellerie française a poursuivi sa croissance en mai. Si l’on fait la fine bouche, on constatera que l’hôtellerie haut de gamme a connu une progression moins spectaculaire qu’en avril. Cependant, cela ne traduit pas un ralentissement de la reprise : mai 2010 marquait en effet le début de la reprise sur le marché hôtelier français et c’est désormais avec des performances 2010 en augmentation que les données 2011 se comparent.

En définitive, tous les segments hôteliers ont connu des performances satisfaisantes en mai. De nombreuses agglomérations enregistrent même des taux de croissance à deux chiffres, en particulier sur les segments 2 et 3 étoiles. Parmi les plus fortes hausses, notons celles d’Angers, Nancy, Nantes, Reims, Rennes, Rouen ou encore Toulouse.

A l’approche de la fin du premier semestre, la reprise continue de s’affirmer dans l’hôtellerie française, sentiment renforcé par des perspectives estivales positives. 

A Paris, les taux d’occupation ont flirté avec les sommets au mois de mai : ils ont dépassé les 82% dans toutes les catégories. La reprise est bien là et a même été favorisée par un calendrier propice au tourisme d’affaires, avec l’absence de ponts pour les 1er et 8 mai (comme en 2010). Les prix ont ainsi été optimisés dans toutes les catégories, contribuant largement à la forte augmentation des RevPAR.

En Ile-de-France, après un premier trimestre caractérisé par des performances disparates, l’ensemble des segments hôteliers a progressé en mai. L’hôtellerie 2 et 3 étoiles est à l’honneur avec des hausses significatives de RevPAR (jusqu’à +32% pour l’hôtellerie 3 étoiles des Yvelines).

En Province, la croissance observée est la résultante de la hausse conjuguée des taux d’occupation et des prix moyens. Les augmentations de recettes hébergement ont toutefois été plus modérées qu’en Ile-de-France, gagnant en moyenne de 6% pour l’hôtellerie milieu et haut de gamme. Sur le marché économique, l’évolution de RevPAR s’échelonne de -0,6% à +5,8% selon les régions.

Les hôteliers de la plupart des grandes agglomérations ont également le sourire. Seuls les marchés montpelliérains et dijonnais sont restés en retrait en mai sur les segments 2 à 5 étoiles. Nice a vécu une situation similaire et se distingue des autres destinations de la Côte d’Azur par  une fréquentation hôtelière en baisse. Les hôtels de Cannes et Monaco ont quant à eux réalisé de très bonnes performances de fréquentation, enregistrant un retour des clientèles étrangères.

Mots-clés : RevPAR
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