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Crédit Agricole Immobilier : à l’avant-garde du bas carbone

Devant des enjeux environnementaux de plus en plus importants, mais aussi complexes, Crédit Agricole Immobilier poursuit l’objectif de développer des immeubles tertiaires les plus neutres possibles en termes d’empreinte carbone.

Publi-rédactionnel en partenariat avec Crédit agricole immobilier

Entretien avec Thomas Péridier, Directeur de la promotion tertiaire chez Crédit Agricole Immobilier © DR

Urgence environnementale, densification, évolution des usages… Crédit Agricole Immobilier s’inscrit dans une démarche globale et volontairement tournée vers le bas carbone, anticipant même les réglementations en matière de construction durable, telle la RE 2020 qui doit entrer en vigueur au 1er janvier 2022. Le « fil vert » que suit l’expert immobilier du groupe Crédit Agricole consiste à concilier confort et qualité de vie au travail, avec des constructions frugales diminuant drastiquement l’empreinte environnementale. Ce credo induit une approche contextuelle pour chaque projet, en fonction de son marché, et se décline en plusieurs thématiques.

BÂTIR EN CONSCIENCE

Conscient que le développement d’un immeuble neuf présente un poids carbone bien plus important que la restructuration, Crédit Agricole Immobilier étudie de près la possibilité de conserver le bâti existant chaque fois que cela est possible. « Ce choix permet d’économiser de 30 à 40 % d’émissions de carbone », souligne Thomas Péridier, directeur de la promotion tertiaire chez Crédit Agricole Immobilier. L’entreprise a privilégié cette solution sur un campus de 33 000 m2 dans la région lyonnaise, ou encore pour un immeuble de bureaux dans le 13e arrondissement de Paris datant des années 1970.
Par ailleurs, conscient que le transport a un fort impact en termes d’empreinte carbone, Crédit Agricole Immobilier s’impose de développer la totalité de ses projets en Île-de-France à moins de 7 minutes d’un transport en commun lourd : une station de métro ou de RER. Parmi ses projets, celui du réaménagement de la porte de Montreuil, à Paris, illustre bien ce souci de la localisation. Le projet propose un pôle de mobilités regroupant pas moins de dix modes de transport alternatifs et prévoit des espaces sécurisés pour accueillir, à terme, 1 200 vélos.

RÉDUIRE AU MAXIMUM L’EMPREINTE CARBONE

À Paris comme en région, Crédit Agricole Immobilier pilote une dizaine de projets bas, voire très bas carbone. « Nous faisons partie des promoteurs affichant le plus de projets de ce type aujourd’hui », se félicite Thomas Péridier. Ces opérations visent des labels BBCA niveau Excellent ou encore le niveau C2 du label E+C-. Une approche en accord avec les objectifs du dispositif Éco-énergie tertiaire, qui vise en premier lieu une réduction de 40 % des consommations énergétiques d’ici 2030. Cette approche est plus facile à tenir sur un marché parisien – du fait de la localisation « prime », du niveau de loyer plus élevé – qu’en régions. « Pour y parvenir en dehors de Paris, nous industrialisons le système constructif, nous nous raccordons aux réseaux de chaleur, nous travaillons notamment des structures bois et des isolations biosourcées (comme la laine de bois) et nous limitons le recours au béton aux seules fondations », explique Thomas Péridier. Et l’entreprise va même plus loin en ayant recours à des matériaux géosourcés, à l’instar du projet de réaménagement de Paris-Porte de Montreuil, remporté dans le cadre du concours « Reinventing Cities », où 80 % des produits utilisés (terre crue, pierre, bois et béton de chanvre) proviennent de circuits courts. Enfin, Crédit Agricole Immobilier abonde des fonds carbone, pour compenser la part résiduelle inhérente à la construction et l’exploitation des immeubles, qui ne peut pas être évitée.


Paris - Porte de Montreuil © Lautreimage / Playtime

ANTICIPER LES FUTURS USAGES

L’immobilier d’aujourd’hui se doit d’ores et déjà d’intégrer le fait que les bâtiments revêtent plusieurs usages tout au long de leur cycle de vie. « Il est illusoire d’imaginer des immeubles tertiaires qui ne seraient destinés qu’à un usage unique. L’impact carbone des constructions neuves doit nous obliger à concevoir nos bâtiments afin qu’ils aient plusieurs vies dans une vie », explique Thomas Péridier. La réversibilité, gage d’une durée de vie plus longue des immeubles, fait ainsi partie des préoccupations de Crédit Agricole Immobilier. « Nous étudions et concevons nos bâtiments de bureaux pour qu’ils puissent être transformés dans 10, 20 ou 30 ans, grâce notamment à un positionnement intelligent des ascenseurs et escaliers, ou encore en étudiant la conception de la structure afin qu’elle permette, demain, de répondre aux épaisseurs de bâtiments utilisées dans le logement, par exemple », expose Thomas Péridier. Cette volonté s’illustre notamment dans deux opérations menées par Crédit Agricole Immobilier. D’abord, celle du 13e arrondissement de Paris, puisque l’ancien bâtiment de bureaux sera transformé en résidence services. En outre, le projet de Paris-Porte de Montreuil sera également réversible : les bureaux pourront devenir des logements, et ce, avec un impact carbone minimal.

Tous ces éléments matérialisent l’ambition portée par Crédit Agricole Immobilier, bien au-delà des labels et des réglementations en vigueur. Son engagement en faveur du bien-être des occupants et de la lutte contre le réchauffement climatique s’illustre également au travers de l’intégration systématique de la nature dans la ville et donc, dans ses projets. Une attention particulière est apportée sur chaque programme, comme le campus de L’Aqueduc, à Gentilly, où Crédit Agricole Immobilier propose 3 700 m2 de jardins et de terrasses, avec une sélection d’essences d’arbres indigènes. À Villejuif, le programme paysager ambitieux de Campus Grand Parc intégrera de vastes espaces végétalisés (patios, toitures, terrasses, traverse). Le projet de Paris-Porte de Montreuil verra l’aménagement de 7 000 m2 d’espaces naturels et 300 arbres plantés qui viendront en remplacement d’un revêtement totalement minéral aujourd’hui. Des espaces participant grandement au maintien de la biodiversité en même temps qu’ils réduisent les îlots de chaleur et séquestrent le carbone.


Campus Grand Parc, Villejuif © Experience / Studio Muoto / Artefactory

PROMOUVOIR L'ECONOMIE CIRCULAIRE

Mobilisé en faveur d’une économie plus durable et vertueuse, Crédit Agricole Immobilier cherche à rendre les territoires plus sobres en énergie et en ressources par l’exploration de solutions d’économie circulaire. En effet, le recours à des matériaux provenant de bâtiments déconstruits, sans les transformer, a un impact très net sur le bilan environnemental des bâtiments. Pour 1 000 m² de surface, le réemploi permet d’économiser 44 t de déchets et 67 t d’équivalent CO2 et plus de 1 million de l d’eau. Des performances en accord avec les objectifs de la Stratégie nationale bas carbone. Faisant la part belle au réemploi, au recyclage et au don, le chantier de réarchitecture d’un siège social à Champagne-au-Mont-d’Or a permis de réutiliser plusieurs matériaux issus du chantier de déconstruction, tels que des faux-planchers, luminaires et équipements de cuisine. Le réemploi de planchers techniques fait également partie de la feuille de route de l’un des projets de Campus Grand Parc. Enfin, Crédit Agricole Immobilier s’est engagé dans le Booster du réemploi pour participer au développement de cette pratique et optimiser l’usage des matériaux. De belles illustrations de cet enjeu de responsabilité sociétale.


Campus Grand Parc, Villejuif © Experience / Studio Muoto / Artefactory

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