Business Immo, le site de l'industrie immobilière

La data au service de la gestion d’actifs

Publi-rédactionnel en partenariat avec Yardi Systems

Andrew Hawgood, Regional Manager © yardi

L’économie du XXIe siècle est à n’en point douter d’ores et déjà dominée par les données numériques. Une réalité à laquelle n’échappe pas l’industrie immobilière en général, et la gestion d’actifs immobiliers en particulier. Dans le cadre d’un webinaire organisé par Yardi Systems et Business Immo le 6 mai dernier, fund, asset et property managers sont revenus sur les opportunités et les défis qu’occasionne la data dans leur pratique. 

Tous ont convenu d’une utilisation soutenue de ces systèmes numériques d’information qui génèrent, rassemblent et organisent la data de sorte à « être le plus efficace possible », a rappelé Serge Bataillie, Chief Operating Officer d’AEW. « La data nous permet de consolider notre expertise auprès de nos clients-investisseurs », a-t-il précisé. De son côté, Charles Ragons, directeur de l’asset management chez Primonial REIM, voit dans la data « un outil d’aide à la décision ». « Les données nous donnent des indicateurs de pilotage, elles nous permettent de regarder dans le rétroviseur pour faire des analyses », a-t-il indiqué. Le spécialiste du logiciel de gestion d’actifs immobiliers Yardi Systems a vanté par la voix de son Regional Manager Andrew Hawgood, à la tête de son tout nouveau bureau parisien, la possibilité de « gérer les actifs directement dans la base de données grâce à l’accès en temps réel à toutes les données opérationnelles ». 

« Sources d’informations » 

Toutefois, du fait de la nature des actifs immobiliers, les données dont disposent les asset managers sont nombreuses et variées. Outre les données qui concernent la gestion proprement dite, c'est-à-dire la relation contractuelle nouée avec les locataires, les gestionnaires d’actifs manient de plus en plus de données techniques et environnementales, conformément à l’importance que prennent ces composantes dans l’industrie immobilière. « Les asset managers doivent faire face à une diversité assez importante de sources d’informations », selon Charles Ragons, qui a toutefois salué des « avancées » en matière de données de gestion. En ce qui concerne les données techniques, le directeur de l’asset management chez Primonial REIM a estimé qu’elles « s'interfacent plutôt bien », même s’il a reconnu tout de go que les asset managers « essuient un peu les plâtres sur la partie environnementale ». 

« Tour de Babel » 

Cette profusion de data a pour conséquence de rendre difficile leur circulation entre les différents acteurs. À plus forte raison dans l’investissement immobilier, une « industrie très verticale », selon Serge Bataillie, où tous les acteurs n’ont pas besoin des mêmes données. « Il faut imaginer le nombre de paliers d’information que nous avons à gérer, du locataire jusqu’à l’investisseur : chaque fois, récupérer une couche d’informations, la remonter et l’interpréter à la manière dont on en a besoin », s’est exclamé le COO d’AEW. « Nous sommes un peu dans une sorte de tour de Babel ! » 

Sans compter les cas de figure où les acteurs, pour tout ou partie, peinent à adopter ces nouveaux logiciels fondés sur la data. Des cas de figure qui constituent des enjeux managériaux. « Il ne faut pas oublier la dimension humaine fondamentale derrière la data, l’intelligence artificielle ou la blockchain, a rebondi Sven Arnera, directeur Method & Process chez CBRE Property Management. Les personnes qui rentrent les données sur ordinateur doivent comprendre comment traiter ces données, mais aussi pourquoi ils le font. La question du sens de leurs missions est primordiale ! »

Technologies de pointe

La conversion des gestionnaires d’actifs à la data est donc largement consommée. Les possibilités offertes par ces flux massifs d’informations et les logiciels qui les traitent poussent les asset et property managers à espérer. « Demain, l’intelligence artificielle devrait nous permettre d’être davantage prédictifs », a soutenu Charles Ragons, qui concède toutefois que ces technologies « ne sont pas encore matures ». Dans un avenir que l’on touche déjà du doigt, ces systèmes data permettront d’accompagner au mieux « la servicialisation des actifs immobiliers que l’on voit poindre en ce moment », a expliqué Sven Arnera. Fin connaisseur des enjeux posés par ces technologies de pointe, Andrew Hawgood défend l’approche de Yardi Systems, qu’il juge « différente des autres » dans la mesure où elle « consiste à développer une plate-forme intégrée qui couronne l’ensemble de la chaîne de valeur de l’investissement immobilier ». De quoi régler les difficultés immédiates avant de songer aux lendemains technologiques.

 

REPLAY WEBINAIRE YARDI : LA DATA AU SERVICE DE LA GESTION D'ACTIFS

Business Immo