Publi-rédactionnel en partenariat avec
Au départ c’est une histoire ordinaire. Celle d’un immeuble de bureaux de 4 000 m2, sur la mythique place de la Bourse, qui se libère au printemps 2023. La « sagesse » – ou la paresse, c’est selon – aurait commandé qu’on fasse une restructuration classique, avec des architectes talentueux capables de sublimer le bâtiment et sa superbe façade Art déco, tout en le rendant suffisamment générique pour accueillir n’importe quel locataire. Un coup gagnant, forcément, en plein quartier « prime » de Paris, avec la perspective de loyers records.
Mais on s’est dit qu’on allait faire autre chose. Quelque chose de vraiment différent.
Pourquoi ne pas profiter de cet actif pour tester en grandeur réelle ce qu’on rêvait de faire depuis un moment : un démonstrateur de la low-tech ? Un bâtiment qui viserait le zéro chauffage, zéro climatisation, zéro maintenance, zéro déchet, et tendrait vers le zéro carbone, en intégrant tous les principes existants de la conception frugale. Un « bac à sable » pour tous ceux qui veulent expérimenter dans ce domaine.
Pour cela, nous allons faire les choses à l’envers : avant de choisir un architecte, nous allons trouver le futur locataire du site. Celui-ci saura dans quoi il s’embarque, il sera « coproducteur » du premier immeuble prototype de la low-tech de Paris, dans un bâtiment centenaire qui plus est. Avec ce que cela suppose d’engagement et d’énergie de sa part ; nous créerons ainsi un « bail de conception et de valorisation », qui sera aussi une innovation en termes d’ingénierie de projet, et qui sera un jour peut-être une nouvelle forme juridique. Avec également une belle récompense pour le futur preneur : la perspective de créer un flagship sur mesure, répondant à ses ambitions, ses envies ou ses folies.
Car oui, je cherche un fou.
Un fou qui voudrait un immeuble sans clim et sans chauffage en plein Paris, qui accepterait de s’impliquer dès le stade de sa conception, mais qui en plus de tout cela saurait amener lui-même un concept radicalement nouveau et follement excitant. Les 12 étages de ce bâtiment (dont cinq niveaux de sous-sols), sont l’occasion d’imaginer un lieu différent au cœur de Paris, qui proposerait des expériences de loisirs, de fêtes, de commerces, de travail ou d’hébergement totalement inédits et uniques.
« Plus on est de fous, plus on rit ». Je souhaite aussi que ce projet associe la communauté de tous ceux qui, dans le monde immobilier, veulent engager la révolution de la low-tech. Paris & Co a initié un mouvement en publiant la charte de la ville low-tech en mai dernier ; un mouvement accéléré à l’occasion du sommet de l’Université de la ville de demain en juillet dernier en suscitant l’engagement d’une quarantaine d’acteurs publics et privé. Nous entrons désormais dans une nouvelle phase – après la déclaration commune, vient le temps de l’action collective : je souhaite que le 4-6 place de la Bourse soit la matérialisation, dans le dur, de la volonté d’expérimenter de nouvelles pratiques, et qu’il réunisse tous ceux – industriels, start-up, opérateurs, designers, foncières, promoteurs – qui auront la sagesse de nous suivre dans cette folie !
