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Hôtellerie : septembre déçoit les attentes des professionnels

En septembre, les hôteliers ont observé une baisse de l'occupation de la majeure partie des territoires et des catégories.

En partenariat avec In Extenso Tourisme Culture & Hôtellerie

"Mois stratégique, septembre aura déçu les attentes des professionnels avec des performances en retrait de l’année passée", indique ainsi le cabinet Deloitte-In Extenso, dans sa dernière analyse des performances hôtelières.

"Certes, les prix moyens ont progressé, mais à l’exception de Paris, cette progression n’a pas permis d’enrayer le recul du chiffre d’affaires hébergement. L’occupation des hôtels est en recul et même Paris n’y échappe pas, si l’on fait exception des hôtels de Grand Luxe."

Les baisses sont plus ou moins marquées selon les territoires : à Paris et sur la Côte d'Azur, elles sont limitées à moins de 4 %. En province, elles peuvent atteindre 7 %.

Le cabinet justifie ces mauvais résultats par un "effet ciseaux" : "D’un côté, la crise pousse à limiter les déplacements d’affaires et induit une pression à la baisse de l’occupation des établissements. D’un autre côté, l’offre en place sur les destinations tend à s’élargir et à reporter sur un plus grand nombre d’acteurs les nuitées consommées."

A la différence de l’occupation, les prix moyens (RMC) font de la résistance et sont en progression sur quasiment toutes les catégories, que ce soit à Paris, en Province ou sur la Côte d’Azur. En général, l’augmentation est plus forte à mesure que l’on monte en gamme, même si l’hôtellerie de Grand Luxe de la Côte d’Azur, sous la pression de Cannes, fait exception en la matière. Toutefois, pour de nombreuses destinations, les gains enregistrés sont modestes. Ainsi, en Province, les hausses de prix moyens peinent à dépasser les 2 % de croissance en septembre. Surtout, ces gains de RMC ne sont pas suffisants dans la plupart des cas, pour éviter une baisse du chiffre d’affaires hébergement. Paris fait bien figure d’exception, mais pour le reste du marché, septembre s’est achevé sur un recul des RevPAR.