Le marché résidentiel est entré en phase de correction en 2012. Celle-ci est nette sur les volumes de ventes : -15% en 2012 dans l'ancien et -25% dans le neuf promoteurs (avec une chute de 40% pour les investissements locatifs dans le neuf). En revanche, les prix résistent pour l'instant au recul des ventes.
L'ajustement en cours est avant tout d'ordre conjoncturel et s'explique par l'environnement économique et les nouvelles mesures fiscales.
Le contexte économique est fortement détérioré. Et les règles fiscales qui s'appliquent à l'immobilier sont globalement durcies, ce qui affecte particulièrement les investissements locatifs : réduction de l'abattement sur les plus-values immobilières (hors résidences principales), hausse des prélèvements sociaux sur les revenus du capital, plafonnement des niches fiscales. Le nouveau dispositif "Duflot" (qui remplace le "Scellier") combine une réduction d'impôt attractivé, 18% de la valeur du bien, étalée sur 9 ans, et des contraintes renforcées (zonage, plafond des loyers, conditions de ressources des locataires, etc.).
Source : Crédit Agricole