Une étude produite par
En septembre 2015, la production d’énergie primaire recule de 3,5 % en glissement annuel, pour un total d’un peu moins de 8,9 Mtep, sous l’effet de la baisse de la production nucléaire (- 4,1 % sur un an). L’essor de la filière éolienne se poursuit tandis que le faible débit des cours d’eau continue à peser sur la production hydraulique. La consommation d’énergie primaire, à 18 Mtep, est légèrement supérieure à son niveau d’il y a un an. Le repli de la consommation d’électricité est compensé par la hausse sensible de la consommation de pétrole et de gaz naturel, dans le contexte d’un mois de septembre relativement frais. Le taux d’indépendance énergétique se replie de deux points entre septembre 2014 et septembre 2015. Mesuré en cumul sur les douze derniers mois, entre octobre 2014 et septembre 2015, ce taux atteint 50,8 %, soit un niveau similaire à celui de la même période de l’année précédente. Corrigée des variations saisonnières, climatiques, et des jours ouvrables (CVS-CVC-CJO), la consommation d’énergie primaire est globalement en léger recul entre août et septembre (- 0,2 %). La consommation d’électricité est en réalité la seule orientée à la baisse (- 3,5 %), les consommations de pétrole et de gaz naturel progressant respectivement de 1,3 % et de 3,1 % et celle de charbon bondissant de plus de 20 %. La facture énergétique française du mois d’août s’établit à 3,1 milliards d’euros (Md€), soit une baisse de plus de 17 % par rapport à celle de juillet. Mesurée en cumul sur les douze derniers mois, entre septembre 2014 et août 2015, elle s’établit à 43,9 Md€, soit une contraction de 27,5 % par rapport à son niveau relativement élevé de la même période de l’année précédente.
