En février 2016, la production d’énergie primaire progresse de 0,9 % en glissement annuel, pour un total de 11,1 Mtep. Cette évolution est principalement soutenue par l’essor de l’éolien et le net rétablissement de la filière hydraulique, qui avait souffert d’un faible débit moyen des cours d’eau en 2015.
La consommation d’énergie primaire, à 22,2 Mtep, se replie de 3,6 % entre février 2015 et février 2016, conséquence de la douceur du climat qui règne sur la France depuis la fin de l’automne.
Le taux d’indépendance énergétique s’établit à 50,2 % en février, en progression de 2,2 points sur un an. Mesuré en cumul sur les douze derniers mois, il s’élève à 51,0 %, soit 0,2 point de moins que celui de la même période de l’année précédente. Corrigée des variations saisonnières, climatiques, et des jours ouvrables (CVS-CVC-CJO), la consommation d’énergie primaire repart à la hausse entre janvier et février (+ 0,6 %) après trois mois consécutifs de baisse, soutenue par les livraisons de carburants.
Conséquence du niveau particulièrement bas des cours en début d’année 2016, la facture énergétique de la France retrouve en janvier son plancher de novembre, à 2,3 milliards d’euros (Md€), inédit depuis plus de dix ans. Mesurée en cumul sur les douze derniers mois, entre février 2015 et janvier 2016, elle s’élève à 38,8 Md€, soit près de 25 % de moins que sur les douze mois précédents.