Une étude produite par
À la rentrée 2016, le parc de logements dédiés aux étudiants en France métropolitaine propose près de 375 000 places pour une population d’étudiants décohabitants estimée à près d’1,6 million.
Depuis plusieurs décennies, les besoins en logement des étudiants sont confrontés à l’insuffisance du parc universitaire et à la pénurie qui sévit sur les studios et petits appartements de centreville des grandes métropoles.
Si les modes d’hébergement des étudiants sont multiformes dans le parc privé, les résidences collectives privées qui leurs sont dédiées rencontrent un succès grandissant. L’intervention du secteur privé dans la construction de résidences a pallié et complété l’action des pouvoirs publics.
La pénurie d’offre, une demande soutenue, une rentabilité supérieure (location en meublé, produit défiscalisé) à celle des actifs classiques sont autant d’éléments qui séduisent les investisseurs privés depuis les années 1990.
Aujourd’hui, l’intérêt des investisseurs institutionnels pour cette classe d’actif se confirme tandis que des opérateurs étrangers s’intéressent de près au marché français. La résidence étudiants constitue en effet une réponse aux stratégies de diversification des investisseurs face à la pénurie des produits prime en immobilier tertiaire et à la faiblesse de leur rendement.
Source : CBRE
