Cette crise qui ne vient pas...

D’un côté, tous les indicateurs semblent au vert : l’immobilier attire les investisseurs et les récompenses avec des taux de rendement appréciables, les (grands) projets urbains se multiplient, les prix grimpent, encore et toujours… Résultat, selon l’étude réalisée par EY, Palladio et Business Immo, 84 % des dirigeants sont confiants quant à l’avenir immédiat de la filière. Pourtant, aucun n’ignore que la nouvelle donne (sociale, économique, climatique, etc.) porte en elle autant d’opportunités que de risques. Écrasement progressif des taux sur la quasi-totalité des classes d’actifs, signaux perturbants envoyés par les taux négatifs, tensions politiques internationales, ralentissement économique globale, hausse des coûts de construction… De nombreux éléments génèrent des inquiétudes. Alors finalement, sommes-nous en haut de cycle, à un pas d’une chute vertigineuse ? à l’inverse, est-il possible que nous soyons entrés dans une nouvelle ère, plus complexe, où la notion de cycle ne s’avère plus pertinente ? Finalement, un retournement brutal est-il à prévoir ? Quelle pourrait-être son origine, son déclencheur ? Et surtout, quelle stratégie les professionnels de l’immobilier adoptent-ils pour se prémunir d’un événement qui n’est pas encore arrivé, et dont on ne sait rien à ce jour ? Éléments de réponses.