Commerce, une reprise à quitte ou double

À qui revient-il d’assumer le coût d’exploitation d’un magasin dont la porte a dû rester close plusieurs mois ? Dès les premiers jours du confinement, la question du paiement des loyers a opposé bailleurs et commerçants. Et ce débat pourrait s’installer dans le temps, si les premiers signes de relance tiennent finalement plus du rebond que de la reprise… Si le dialogue amorcé est difficile, il s’avère donc nécessaire. Et ce, pour les deux parties, dont les intérêts sont finalement inextricablement liés.

Ainsi, la crise pourrait durablement redéfinir les contours de la relation bailleur/preneur. Et plus largement ceux du commerce. Déjà jugé à la peine depuis plusieurs années, pour séduire les consommateurs comme les investisseurs, le secteur devra poursuivre sa mue pour s’adapter aux évolutions en cours, accélérées par cette crise.
Alors que de moins en moins de projets sortent de terre, et que de nouveaux défis s’imposent aux acteurs de l’immobilier commercial de manière toujours plus pressante, comment les acteurs du marché imaginent-ils l’avenir ? Enquête.