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Le baromètre LPI-Seloger des prix immobiliers - juillet 2018

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Le baromètre LPI-Seloger des prix immobiliers - juillet 2018

Le ralentissement de la hausse des prix de l’ancien se poursuit. Le rythme d’augmentation des prix signés mesuré sur un an était ainsi de 4.0 % en juin, après avoir culminé à 4.6 % à la fin de l’été dernier. Et la progression des prix se fait moins vive aussi bien pour les appartements que pour les maisons. L’amélioration des conditions de crédit qui ne s’est guère démentie au fil des mois n’est donc plus suffisante pour compenser la dégradation de la solvabilité de la demande provoquée jusqu’alors par la hausse des prix. Sur de nombreux territoires, la demande fléchit et les vendeurs doivent réviser leurs ambitions ou risquer un accroissement des délais de vente, voire la perte des acheteurs. Et le maintien (peut-être même le renforcement) des tensions sur quelques grandes agglomérations ne suffit plus pour contrebalancer la tendance baissière des prix qui se constate ailleurs.

La baisse des prix du neuf se poursuit. Alors qu’habituellement la pression de la demande qui se renforce à l’arrivée de l’été pousse les prix vers le haut, la morosité du marché vient contrarier la composante saisonnière. Et en juin, pour le quatrième mois consécutif, les prix étaient orientés à la baisse. Cette baisse fait écho à l’affaiblissement de la demande dont la solvabilité a été affectée par la dégradation des soutiens publics : donc en dehors des grandes métropoles par la détérioration du PTZ, partout par la suppression des aides personnelles à l’accession. Les prix ont ainsi diminué de 0.2 % au cours des 3 derniers mois : le recul reste le plus rapide sur le marché des maisons individuelles, particulièrement malmené depuis le début de l’année (- 0.8 %). L’affaiblissement du rythme annuel de progression des prix se renforce donc depuis le début de l’année : avec en juin + 2.7 % pour l’ensemble du marché, contre 3.4 % en décembre 2017. Le ralentissement est général. Les prix des maisons qui avaient cru le plus rapidement par le passé sont plus fortement affectés par cette évolution (+ 4.6 % sur un an, contre + 5.6 % en décembre 2017) que ceux des appartements (+ 2.3 % sur un an, contre + 2.9 % en décembre 2017).

Source : Seloger.com

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