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Les chiffres du logement neuf : 2ème trimestre 2018

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Les chiffres du logement neuf : 2ème trimestre 2018

La FPI, regroupant les promoteurs immobiliers de France en logement et en immobilier d’entreprise, publie les chiffres du 2ème trimestre 2018 de son observatoire statistique national, baromètre des indicateurs avancés en logement dans toutes les régions de France, lancé en 2010.
Au premier semestre 2018, les ventes de logements neufs baissent légèrement (-4 %), mais restent à un niveau élevé (72 180), comparable aux premiers semestres 2016 et 2017. L’activité est soutenue et les ventes aux accédants sont bien orientées (+5,6 %), mais les ventes en bloc (-14,2 %) et les ventes aux investisseurs (-10,4 %) fléchissent, dans un contexte d’incertitudes. Les ventes sont donc satisfaisantes en niveau, mais plus incertaines en tendance, avec un second trimestre 2018 (+1,4 %) meilleur que le premier (- 10,2 %).
Face à cette demande globalement forte, l’offre reste trop contrainte et les mises en vente sont en nette baisse (-12 %) pour le second trimestre consécutif (-14 % au T1). Le projet de loi ELAN doit permettre de libérer davantage et plus vite la construction pour mieux satisfaire la volonté des ménages de se loger dans le neuf.

Les ventes de logements neufs restent satisfaisantes en niveau, plus incertaines en tendance

Au 2ème trimestre 2018, les réservations de logements neufs restent nombreuses (40 686 logements), au même niveau que les T2 de 2016 et 2017. Elles progressent légèrement par rapport au 2ème trimestre 2017 (+1,4 %). Sur le premier semestre, elles baissent en revanche de 4 %, du fait d’un T1 décevant.
Les ventes répondent d’abord à une forte demande des ménages, avec environ 33 000 ventes au détail sur trois mois. On constate en particulier une bonne tenue du marché de l’accession à la propriété (+10,3 % par rapport au T2 2017, +5,6 % sur le premier semestre) sur lequel les fondamentaux restent bons (faiblesse des taux, maintien des aides publiques en zones tendues, propension à l’épargne des jeunes ménages). L’investissement locatif fléchit légèrement (-3,4 % par rapport au T2 2017), car si le dispositif Pinel reste attractif, plusieurs facteurs créent une forme d’incertitude et d’attentisme (prélèvement à la source, future réforme des retraites, évolution du pouvoir d’achat etc.).

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