Une étude produite par
Selon une étude Xerfi, tout porte à croire que le fléchissement des marchés du neuf et de l’ancien, amorcé en 2018, se prolongera en 2019. Car les leviers qui ont jusqu’ici soutenu les ventes touchent leurs limites. Les taux des crédits à l’habitat, déjà à un plancher, ne connaîtront pas de nouvelle baisse, tandis que les conditions d’octroi de prêts immobiliers aux accédants deviendront moins favorables. Le choix de réduire les soutiens à la demande et d’orienter les politiques du logement vers l’offre, à travers la loi ELAN, ne permettra pas non plus d’améliorer la solvabilité des ménages. Dans un contexte de recul de la demande, la spirale haussière des prix prendra fin dans les grandes agglomérations, pour revenir sur des trajectoires plus sages. Si les évolutions pour 2019 semblent d’ores et déjà actées, à quelles évolutions concrètes faut-il s’attendre sur les marchés du neuf et de l’ancien, aux niveaux national et régional, pour 2020 ? Et quelles initiatives prendront les différentes professions (promoteurs, constructeurs de maisons individuelles, agences immobilières) pour faire évoluer leur offre et dynamiser la demande ?
