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DTZ Insight

Etre mieux logé...pour moins cher

Une étude produite par

ODESSA Ile-de-France n°8

Le manque de visibilité des entreprises concernant l’environnement économique a eu raison d’une part significative des demandes dites potentielles. A l’inverse, les demandes actives résistent plutôt bien avec près d’une cinquantaine de mouvements annoncés pour environ 900 000 m² de bureaux. Ce volume, quasi stable d’une année sur l’autre, porte essentiellement sur des projets à réaliser entre 12 et 24 mois. Si la volonté de déménager est bel et bien actée, les entreprises se donnent aujourd’hui le temps d’en étudier tous les aspects pour prendre la meilleure décision tout en profitant d’un choix plus important quant à l’offre neuve de bureaux.

L’analyse des projets par taille met en évidence la prédominance du segment  de 10 000 et 25 000 m² avec un volume total de 351 000 m² soit 39% des  demandes actives. Viennent ensuite les projets de 25 000 à 50 000 m² qui  représentent un total de 300 000 m². En un an, les recherches de locaux sur ces deux créneaux auront progressé de plus de 30%, marquant ainsi la volonté des entreprises de réaliser des économies en regroupant sur un site unique et d’un grand gabarit leurs implantations multiples.

Ce sont d’ailleurs la rationalisation des coûts immobiliers et les regroupements qui constituent actuellement les principaux moteurs de la demande. Ils sont à l’origine des ¾ des projets actuellement à l’étude. Il s’agit aujourd’hui pour les entreprises de mieux se loger tout en optimisant leurs coûts immobiliers.

Dans ce contexte, le Croissant Ouest, avec plus de 500 000 m² de recherches actives, domine le palmarès des destinations les plus courues. Ce secteur attire par la qualité de son tissu économique et sa capacité à proposer divers gabarits d’immeubles neufs dans une large gamme de valeurs locatives. Paris résiste bien et concentre encore un quart de la demande des entreprises sur des gabarits d’immeubles plus compacts. L’option parisienne est toutefois de plus en plus challengée par le Croissant Ouest et, dans une moindre mesure, la Première Couronne.

L’industrie, la finance et le secteur public (qui signe ainsi son grand retour) concentrent les ¾ de la demande aujourd’hui active. Si le secteur financier dispose encore d’un budget assez large pour ses futures implantations (valeurs locatives indiquées entre 250 et 600 €/m²/an), l’industrie et le secteur public affichent des capacités financières nettement plus faibles avec une valeur plancher de 200 €/m²/an et une valeur plafond inférieure à 400 €/m²/an en moyenne.

Source : DTZ (Groupe UGL)

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