L’énergie est un secteur capitalistique, c’est-à-dire dont l’activité mobilise intensément du capital productif. Jusqu’en 1973, la hausse de la demande d’énergie est étroitement liée à la croissance économique. Le pétrole, en plein essor, permet de faire face à la fois au développement industriel et au déclin du charbon, auquel il se substitue. Entre 1973 et la fin des années 1980, les hausses de prix des chocs pétroliers remettent en cause les choix énergétiques, en incitant à maîtriser les consommations et à les orienter vers d’autres sources. La part de la production d’électricité dans le PIB croît avec la mise en place du programme nucléaire, qui permet un accroissement substantiel de la production nationale d’énergie primaire. À partir de 1986, année de son maximum, cette part décroît, l’investissement dans le parc nucléaire tendant à se réduire. Elle est globalement stable depuis 2007.