Le marché résidentiel continue à se corriger lentement. La baisse reste modérée, beaucoup plus que dans la plupart des autres pays européens. Elle est toutefois plus prononcée dans le neuf. Dans l’ancien, le nombre de ventes reste élevé, 732 000 unités en août (cumul douze mois), en baisse de 9% seulement par rapport aux points hauts de 2006-2007. Les prix sont en recul très faible, -1,3% sur un an au deuxième trimestre 2014. Depuis le début de la baisse de prix, fin 2011, la baisse cumulée n’est que de -6%. En revanche, dans le neuf promoteurs, les ventes sont en repli de 32% par rapport aux points hauts de 2007. La construction est en repli assez net.
Comment peut-on expliquer ce mouvement de correction graduelle et ce marché à deux vitesses ? Par la conjonction de facteurs conjoncturels globalement négatifs et de fondamentaux structurels positifs. Trois facteurs négatifs affaiblissent la demande en 2014 : la hausse du taux de chômage, les mesures fiscales et le niveau trop élevé des prix. Mais ces éléments négatifs sont en partie compensés par des facteurs favorables, la baisse des taux de crédit et les « fondamentaux » du marché (demande de logement et offre de crédit).
Source : Crédit Agricole