En mai 2015, la production d’énergie primaire baisse pour la première fois depuis juin 2014, de - 3,7 % en glissement annuel, pour un total de 9,1 Mtep. En effet, la production nucléaire recule pour la première fois depuis avril 2014, de - 4,4 % sur un an. A contrario, les énergies renouvelables électriques sont orientées à la hausse (+ 5,0 %), notamment l’hydraulique.
La consommation d’énergie primaire diminue également, rompant ainsi avec la tendance haussière observée depuis décembre 2014. Cette évolution touche l’ensemble des énergies et atteint - 4,6 %, toujours en glissement annuel.
Le taux d’indépendance énergétique s’améliore légèrement entre mai 2014 et mai 2015, sous l’effet de la baisse plus prononcée de la consommation que de la production (+ 0,5 point). Mesuré en cumul sur les douze derniers mois, entre juin 2014 et mai 2015, ce taux atteint 51 %, soit près d’un point de plus que la même période de l’année précédente.
Corrigée des variations saisonnières, climatiques, et des jours ouvrables (CVS-CVC-CJO), la consommation d’énergie primaire accentue sa baisse observée entre mars et avril : - 2,0 % entre avril et mai. Cette tendance est générale, à l’exception de l’électricité primaire, stable. Elle touche plus particulièrement le charbon (- 11,2 %), moins le pétrole et le gaz naturel (respectivement - 3,9 % et - 2,9 %, toujours en glissement annuel).
La facture énergétique française du mois d’avril s’établit à 3,6 milliards d’euros (Md€), soit un net recul de 17,2 % par rapport à celle de mars. Mesurée en cumul sur les douze derniers mois, entre mai 2014 et avril 2015, elle s’établit à 48,4 Md€, soit une forte diminution de 22,8 % par rapport à son niveau relativement élevé de la même période de l’année précédente.