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En 2017, les facteurs externes exceptionnels qui ont largement contribué à croissance économique française lors des deux dernières années devraient être moins marqués, tandis que la demande intérieure devrait progressivement s’améliorer.
Malgré les incertitudes politiques qui ont pesé sur l’économie mondiale (BREXIT, élections américaines…), la croissance des économies avancées devrait se poursuivre, pour se chiffrer à + 1,8 % en 2017 (+ 1,6 % en 2016). De son côté, la croissance des pays émergents et des pays en développement s’affermirait légèrement en 2017 à + 4,6 %, après une période de cinq ans de ralentissement. Ainsi, les prévisions tablent sur une croissance mondiale à + 3,4 % en 2017 (+ 3,1 % l’année précédente).
Les politiques monétaires des pays avancés devraient continuer à diverger. En 2017, de meilleures perspectives de croissance pourraient entraîner une poursuite du resserrement monétaire aux États-Unis. Après une réaction initiale défavorable, les marchés ont finalement interprété positivement l’impact du nouveau président américain Donald Trump sur la croissance. En zone euro, la Banque Centrale Européenne (BCE) poursuivra sa politique monétaire très accommodante : dans sa dernière annonce de décembre, elle a déclaré qu’elle prolongerait son programme d’achat d’actifs de 9 mois après le terme prévu de mars 2017. Son rythme d’achat passera néanmoins de 80 à 60 milliards d’euros par mois. La hausse des taux longs devrait ainsi se faire très graduellement. Après une année de hausse, les prix du pétrole se stabiliseront et resteront relativement bas en 2017, alors que le rééquilibrage entre l’offre et la demande de pétrole ne se fera que progressivement.
Source : CBRE
