Les élections françaises auront rarement autant été suivies par les marchés financiers que pendant ce mois de février. Les marchés de taux ont réagi de manière sensible, avec un spread OAT/Bund qui atteint plus de 80 points de base, avant de revenir en fin de mois autour de 64 points de base. Ils ont toutefois été les seuls marchés à réellement prendre en compte ce "risque", les marchés d’actions ou de devises ne réagissant qu’à la marge.
Dans ce contexte, le mouvement le plus surprenant concerne sans doute les taux courts allemands qui ont baissé de manière très importante tout au long du mois, atteignant des niveaux records pour le taux à 2 ans à -0,95 %, ou proches des niveaux records pour le taux à 5 ans à -0,60 %.
Ces niveaux de taux sont difficilement explicables par les chiffres macro-économiques qui montrent une accélération de la croissance européenne depuis plusieurs mois et des indicateurs d’activité sur des niveaux très élevés (indice PMI euro zone au plus haut depuis 2011).
Source : La Française AM