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Qualité de vie au travail : et la bienveillance ?

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L’attente de bienveillance surgit aujourd’hui comme une sorte d’invitation à faire de la relation dans le monde du travail autre chose que ce qu’elle est. Il y a là un signe des temps qui dit bien plus que la simple aspiration à un bien-être au travail, à la gestion des risques psychosociaux, à la bientraitance et autres modalités organisationnelles. Car la bienveillance n’est ni un concept managérial, ni un concept organisationnel, mais un engagement de soi vis-à-vis de l’autre, une sorte d’élémentaire humain. Les hommes et les femmes au travail en appellent à une manière d’être en relation particulière les uns vis-à-vis des autres, car ils pressentent que le monde du travail n’est humain que sous certaines modalités relationnelles. Peut-être vivons-nous un tournant dont il faut prendre la juste mesure. La dureté des relations au travail, la pression organisationnelle et managériale, la fragilisation des sociétés modernes rendent visible le besoin de relations humaines bienveillantes. Le clivage entre ce que nous sommes et aspirons à être et les tâches à faire ne convient plus au monde d’aujourd’hui. Nous avons suffisamment mûri notre culture humaniste pour affirmer que le travail, la valeur, l’efficacité n’ont de sens que si les hommes et les femmes n’en sont pas les victimes. Nous avons conscience que tout ne convient pas aux hommes, que l’efficacité et le résultat ne dédouanent pas de l’enjeu relationnel. Non, la fin ne justifie pas les moyens, la culture du résultat non plus et si chacun est prêt à reconnaître qu’il faut parfois payer le prix de contraintes qui s’imposent, rien ne justifie pour autant la dégradation de la relation.

Source : Deloitte

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