Sans doute en raison des incertitudes électorales du printemps, et des nombreux jours fériés en mai, le deuxième trimestre a marqué un ralentissement d’activité d’autant plus net que le premier avait été exceptionnellement animé. Une pause conjoncturelle dans les livraisons de produits neufs et restructurés n’est cependant pas étrangère à cette tendance. Au final, la performance locative du premier semestre reste satisfaisante, sans marquer de rupture toutefois avec les exercices précédents.
La croissance mondiale est mieux orientée au 1er semestre 2017, sur fond d’intensification des échanges mondiaux, notamment dans les économies émergentes et dans un contexte de reflux du risque inflationniste d’origine énergétique. L’économie chinoise se montre plus résiliente que prévu (PIB en progression de 6,9%). Les Etats-Unis affichent cependant un rythme plus décevant de 2% l’an, dans l’expectative de l’annonce des mesures budgétaires et fiscales de Donald Trump.
La conjoncture est désormais plus prometteuse en Europe et en France, car l’investissement productif s’est accéléré. Pour l’heure, les craintes d’éclatement de la zone euro et de menaces institutionnelles et bancaires (en Italie) sont oubliées. Le Royaume-Uni est confronté à un net ralentissement de son économie (PIB de 0,8%/an au 1er trimestre contre 2,8%/an en fin d’année).
En France, l’activité économique se consolide au 1er semestre 2017, après le rebond de la fin de 2016. En moyenne sur l’année, le PIB pourrait croître de 1,6%, ce qui représenterait sa plus forte hausse depuis 2011. Parmi les facteurs favorables, un rebond des exportations lié à une demande mondiale plus vigoureuse en 2017, le redressement de la production industrielle et l’accélération des investissements des entreprises.
En témoigne le climat des affaires, qui voit se consolider depuis quelques mois le regain d’optimisme des professionnels, tous secteurs confondus. Stabilité donc pour cet indicateur.
Source : Crédit Foncier Immobilier