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Au terme d’un 4ème trimestre record, le marché a même dépassé les attentes initiales. 25,5 Md€ ont été investis en immobilier d’entreprise banalisé en 2017. La moitié des volumes se sont signés sur les trois derniers mois de l’année. Les méga-deals conclus auront largement concouru à l’atteinte de l’objectif annuel. Le retour à la croissance mondiale et la meilleure visibilité sur les perspectives françaises et européennes auront contribué à débrider le marché. En 2017, les acteurs nationaux ont malgré tout étudié moins de dossiers en nombre. Ils se sont adaptés avec une prise de risque raisonnée sur les classes et générations d’actifs, à la faveur des pôles d’affaires périphériques franciliens et des régions. 2018 s’ouvre normalement sur un horizon plus dégagé et lisible au plan des sous-jacents économiques et immobiliers.
Si le 1er semestre est généralement moins actif, avec une saisonnalité des investissements qui s’accroît, on peut escompter un volume analogue, autour de 25 Md€ pour la nouvelle année. Le panel d’investisseurs nationaux est solide et diversifié. Les prises de position massives des bailleurs de fonds internationaux sur des portefeuilles immobiliers paneuropéens devraient se poursuivre parallèlement. Leur objectif est l’atteinte d’une taille critique sur les niches de marché jugées porteuses, en lien avec les nouveaux usages. Le nombre, la taille des actifs et la qualité des opportunités à l’investissement demeureront plus que jamais décisifs pour déterminer le score final.
Source : Crédit Foncier Immobilier
