Avant de passer à une analyse des résultats du marché en 2020, une première série de questions a concerné le regard neuf que porte Barbara Koreniouguine sur le secteur du conseil en immobilier.
Le marché des commerces a vu se confirmer une baisse de chiffres d’affaires de 25 % et une activité centrée sur des renégociations et arbitrages sélectifs. Sur la partie tertiaire proprement dite, les volumes de commercialisation (1,3 million de m², en baisse de 45 % en un an) et d’offre (3,6 millions de m² et un taux de vacance de 6,5 % en moyenne en Île-de-France) font peser sur certains secteurs de marché les risques d’un ajustement des valeurs locatives a minima sur les immeubles de seconde main. La performance du marché de l’investissement a été honorable compte tenu du contexte avec 26,8 Mds€, soit un recul homogène de 30 % en un an selon les classes d’actifs, et un trio d’investisseurs inchangés : fonds d’investissement, OPCI-SCPI et compagnies d’assurances.
Dans un 2e temps, chacun a partagé sa vision pour l’année 2021 en insistant sur la profonde mutation des immeubles vers un modèle serviciel transcendant la simple mise à disposition de surfaces de bureaux, commerces ou logistiques.
L’entretien s’est achevé sur les attentes des clients de Cushman & Wakefield : plus d’internationalisation, plus de compétences sur des sujets connectés à la dimension immobilière : digitalisation, sécurité, change management etc.