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Entretien avec Michel-François Delannoy, directeur du département « Appui aux territoires » de la Banque des Territoires.

Publi-rédactionnel en partenariat avec Caisse des Dépôts - Banque des Territoires Ile-de-France

Michel-Francois Delannoy Directeur du Département Appui aux Territoires Direction du Réseau et des Territoires – Banque des Territoires

Quel est le rôle de la Banque des Territoires en général, et de votre département en particulier ?

Entité de la Caisse des Dépôts, la Banque des Territoires a été créée en 2018, avec l’objectif d’adresser aux acteurs des territoires dans toute leur diversité, des offres mieux coordonnées, de manière à bien répondre à leurs besoins. Le département que je dirige, nommé « Appui aux territoires », a pour ambition de comprendre, d’analyser et de développer des actions pour accompagner la prise de décision des acteurs territoriaux et de les aider à réaliser leurs projets dans un monde parfois complexe.

Comment se concrétise cet accompagnement ?

Notre département intervient au niveau de l’ingénierie en cofinançant et en donnant aux acteurs l’accès à des modalités d’accompagnement pour l’aide à la décision, grâce à des expertises de haut niveau. Plus globalement, la Banque des Territoires intervient pour financer la transformation des projets, soit par des prêts, soit par de l’investissement.

On parle transitions énergétique, écologique... mais comment cela se passe pour les territoires et comment vous les aidez dans cette transformation ?

Il y a quelques mois, par la volonté de notre directeur général, Éric Lombard, le sujet de la transformation écologique des territoires est devenu la raison d’être de la Caisse des Dépôts. Il y a en effet des enjeux de très grande importance, à la fois de transformation de modèle dans la conception du développement, mais aussi de réponse aux conséquences du changement climatique. Dans ce contexte, notre objectif est d’accompagner les territoires à travers des programmes et des offres dédiées, de les conseiller, de financer leurs projets de transition, mais aussi d’opérer avec une mise en œuvre concrète, grâce à nos filiales.

Avez-vous un exemple à nous donner ?

Ce qui nous paraît important dans le domaine de la transition est l’enjeu de la sobriété foncière. Aujourd’hui, il est impossible de continuer à étaler la ville sur des terres que l’on prélève à la nature ou à l’agriculture. Il va donc falloir trouver de nouveaux modèles de développement qui vont aller chercher le foncier déjà urbanisé pour le recycler et pour en diversifier l’usage. Par exemple, la ville d’Angoulême, concernée par le programme Action cœur de ville, a décidé de faire le repérage de tout son foncier pour envisager son utilisation et éviter de développer les nouveaux projets par extension de l’urbanisation. Nous accompagnons donc l’agglomération d’Angoulême dans ce repérage, mais également dans la qualification, puis dans la définition de la nature des nouveaux projets. Nous les aidons aussi à définir la maîtrise d’ouvrage de la collectivité pour éviter qu’il y ait une forme de spéculation sur le foncier, qui va devenir de plus en plus rare, notamment avec l’objectif de zéro artificialisation nette de la loi Climat et résilience, à l’horizon 2050.

 

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