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Après un premier trimestre décevant, le deuxième trimestre de 2015 affiche un repli conjoncturel inattendu, en raison de la panne subite du marché des grandes transactions, alors que la masse de capitaux prêts à s’investir sur l’immobilier corporate hexagonal demeure plus importante que jamais.
Au plan national, environ 7 Md€ ont été engagés sur l’immobilier d’entreprise banalisé au cours des six premiers mois de 2015, contre 10,5 Md€ à la même période de 2014.
Pour autant, la déception doit être relativisée, les résultats du premier semestre 2015 restant supérieurs aux chiffres enregistrés de 2009 à 2013.
La conjoncture, moins morose que celle qui prévalait au début de l’année, présente pour les investisseurs un environnement toujours contrasté.
• L’économie française a connu, au cours des derniers mois, une très légère embellie de la croissance, tenant pour l’essentiel à la baisse de la facture énergétique, à la politique de quantitative easing de la BCE, à un taux de change euro contre dollar favorable, et à une amélioration du moral des acteurs économiques.
• La courbe du chômage ne s’est pas inversée, faute de créations d’emploi en nombre suffisant.
• Les inquiétudes sur la zone euro demeurent, même si la tempête attendue après un éventuel « Grexit » semble s’éloigner.
• Les taux d’intérêt ont amorcé leur remontée, tout en demeurant à des niveaux historiquement attractifs.
Source : Crédit Foncier
