Une étude produite par
Occupé par seulement 36% des sondés, l’open-space est, contrairement aux idées reçues, peu répandu dans le monde de l’entreprise. En effet, 19% des salariés de bureau travaillent encore dans un bureau individuel fermé.
Cependant, les formes de travail en dehors du bureau se développent aussi : 25% des personnes interrogées déclarent travailler souvent ou de temps en temps à domicile, 19% en nomadisme et 16% en tiers-lieux ou espace de coworking.
De manière générale, l’environnement de travail comporte plusieurs contraintes parmi lesquelles le manque de privacité : 67% des personnes interrogées déclarent entendre souvent ou de temps en temps une conversation personnelle d’un de leurs collègues et 35% ont souvent ou de temps en temps le sentiment qu'un collègue regarde délibérément leur écran d'ordinateur.
Côté outils, la perception des nouvelles technologies au travail est excellente puisque 82% des sondés estiment que la visioconférence ou le partage de documents en ligne sont des apports positifs pour leur entreprise.
Pour 61% des salariés interrogés, l’environnement de travail participe à leur fierté de travailler pour l’entreprise. En moyenne, les salariés attribuent la note de 6,6/10 à leur espace de travail : un chiffre qui laisse entrevoir une large marge de progression.
En effet, l’enquête révèle que 22% des salariés déclarent que leurs bureaux sont insatisfaisants. Ainsi, certains aspects de l’espace de travail restent à améliorer et constituent de réelles attentes : les salariés attribuent au design de leurs bureaux une note de 5,6/10, à l’insonorisation une note de 5,5/10, à la personnalisation une note de 5,5/10.
Indéniablement, l’environnement de travail joue sur la performance des salariés. Pour 64% des salariés, l’espace de travail donne envie de venir travailler. Ils sont 60% à juger que l’environnement de travail leur permet d'être productif et 48% à considérer qu’il favorise la réduction du stress. Par ailleurs, l’espace de travail a une influence conséquente sur la capacité de concentration pour 86% des personnes interrogées.
Source : CD&B
