Pourquoi la logistique est un marché d’avenir

« Le secteur logistique est le marché qui peut tirer le meilleur parti de la globalisation », lance, en préambule, Jones Lang LaSalle, dans sa dernière note de conjoncture, datée de mars 2008. Les acteurs mondiaux ont enregistré une forte croissance, et les prévisions sont au beau fixe. Selon les dernières estimations de la World Bank, le commerce mondial de biens et services pourrait tripler d’ici 2030, pour atteindre… 27 trillions de $ ! Fort de ce constat, le conseil préconise que le commerce européen bénéficiera largement de cet engouement, et devrait, à moyen terme, générer une demande croissante pour des entrepôts de qualité. « Néanmoins, le segment de la logistique doit s’attendre à une réelle évolution, tant dans le choix de ses sites géographiques, que dans la structure même des bâtiments », nuance Jones Lang LaSalle. Ces changements devraient apporter de nouvelles opportunités aux développeurs et aux investisseurs : « nous nous attendons à ce que la croissance robuste entamée au cours des dernières années se poursuive en 2008. À la recherche d’un équilibre, il est toutefois probable qu’une offre pléthorique sur certains marchés ralentisse le rythme des mises en chantier ». Pour le conseil, les tendances globales, telles que l’élargissement de l’Europe, le renforcement des flux en provenance d’Asie, et les tendances régionales, telles que le développement de la sous-traitance, ont modifié le réseau logistique européen. La croissance économique des marchés asiatiques a poussé les ports internationaux à croître, tandis que le Moyen-Orient, à mi-chemin entre l’Asie et l’Europe, propose d’excellentes infrastructures, assorties d’une grande accessibilité.