L’Hippodrome 
de Longchamp, 
au triple galop 
vers l’avenir


À vos marques, prêt... fermez les vans ! Porté par l’ambition de se doter de courses de galop modernes et performantes, en phase avec les attentes des professionnels, des propriétaires et des nouvelles générations de publics, l’Hippodrome de Longchamp est officiellement en reconstruction pour deux ans. Car, n’en déplaise aux plus chevronnés des turfistes, l’emblématique hippodrome français était, depuis quelques années, à deux doigts de l’essoufflement... « Longchamp a toujours eu une aura particulière dans le monde de l’hippisme, mais aujourd’hui, les installations des années 1960 étaient vraiment devenues obsolètes. Face à ce constat, nous avons voulu lui donner un nouvel élan et le positionner à la pointe des nouveaux usages et des technologiques numériques pour conforter son rayonnement sur la scène internationale », explique Bertrand Bélinguier, président du groupe France Galop. « Le nouveau Longchamp, c’est paradoxalement moins d’architecture et plus de nature », constate Dominique Perrault, architecte mandaté pour la réalisation projet. « Une architecture plus fluide, plus transparente, plus simple, plus élégante et plus rapide, puisqu’elle est amenée à suivre en permanence le mouvement de la course, à l’image d’un pur-sang au galop ». Et pour cela, c’est plus de 10,8 hectares de l’hippodrome qui s’apprêtent à subir une véritable métamorphose. Dans les starting-blocks, une nouvelle façade créée côté Seine, une promenade piétonnière longeant du nord au sud toutes les activités de l’hippodrome, une nouvelle topographie des lieux pour améliorer la fluidité des déplacements et enrichir le patrimoine végétal, et un programme de reboisement sur 55 hectares pour intégrer le site au paysage du bois de Boulogne. En point de mire, la création d’une nouvelle tribune de 23 000 m², coiffée d’un bâtiment de verre transparent panoramique, avec une vue à 360° sur la capitale. « La nature légère du bâtiment effacera l’architecture au profit de la transparence et des vues de chaque côté, vers les paysages et les pistes. Avec cette rénovation, l’idée est d’ouvrir plus largement l’hippodrome au public, comme un jeu de circulation indépendante de toute la partie technique, une promenade au milieu de la nature parallèlement aux courses », ambitionne déjà l’architecte. Ajoutez à cela une dimension numérique inédite et une volonté d’exemplarité énergétique, et les paris sont lancés ! Un challenge à réaliser en 24 mois, avec pour échéance le 96e Qatar Prix de l’Arc de Triomphe, en octobre 2017. Un chantier entièrement piloté par Bouygues Bâtiments Île-de-France, qui va en faire piaffer plus d’un...