Vous avez suivi tous les épisodes du Plan Bâtiment Grenelle renommé Durable ? Vous n’avez pas raté une saison de l’ESG ? Vous ne manquerez sous aucun prétexte la nouvelle super production mondiale de l’industrie immobilière : l’impact investing. Inspiré de l’investissement socialement responsable, sorti tout droit des limbes de la crise financière de 2007, l’impact investing gagne logiquement les rivages de l’immobilier. Avec un scénario palpitant, un casting performant et une intrigue trépidante.
Le scénario
Assis sur le sempiternel trépied environnemental/social/économique, l’impact investing débarque sur la scène immobilière avec l’ambition de réconcilier les mondes à plusieurs échelles et dans plusieurs directions. La finance et le social qui ne se parlent plus. L’écologique et l’économique qui ne se comprennent pas. L’immobilier et le politique qui s’ignorent. L’humain et l’urbain qui ne dialoguent pas toujours.
Le casting
Pour cette superproduction, il fallait une distribution de premier plan. Des promoteurs devenus ensembliers urbains qui lancent des foncières solidaires ou construisent des pensions de famille. Des conseils en investissement financier et des gestionnaires d’actifs qui bâtissent ensemble les fondations de l’impact investing immobilier en jetant les bases du premier fonds dédié. Gageons que l’initiative fera à tout le moins des petits sans attendre dans le monde feutré des investisseurs institutionnels.
L’intrigue
Un synopsis efficace et un bon casting ne sont rien sans une intrigue de qualité. Ne méjugeons pas du sujet : l’impact investing n’évolue pas, pour la majorité des cas, dans le champ de la philanthropie et de la bonne conscience. Il trouve sa justification dans la rencontre – mieux, dans l’association – entre les impératifs économiques et les enjeux sociaux. Avec des acteurs qui veulent allier impacts social, environnemental et sociétal et retour financier neutre ou positif. Le « 3 I » – impact investing immobilier – ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin. Une suite est attendue – plébiscitée même – par son public, l’industrie immobilière. Le sujet de la ville inclusive devrait figurer au générique.
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