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13 octobre 2025 | 15:33 CET

Selon Hilton, les clients des hôtels privilégieront la « résonance émotionnelle » en 2026

Le nouveau rapport sur les tendances de l'hôtellerie prévoit que les voyageurs privilégieront le silence, le confort et le contact avec la famille
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Le rapport sur les tendances 2026 de Hilton prévoit une attention accrue au silence, au confort et à la connexion avec la famille dans les voyages. (Hilton)

Les responsables de Hilton affirment que le thème principal des voyages en 2026 ne sera pas tant l'endroit où les voyageurs veulent aller que les raisons pour lesquelles ils veulent y aller.

Le rapport 2026 Trends Report, récemment publié par la société, identifie 2026 comme l'année des "Whycation", au cours de laquelle les voyageurs rechercheront davantage le silence, le réconfort, le confort et les liens familiaux.

Dans le dernier épisode du podcast CoStar News Hotels, Jess Petitt, Senior Vice President of Strategy, Insights and Full Service Brands de Hilton, a déclaré que l'accent était mis cette année sur la "résonance émotionnelle du voyage".

"Il donne la priorité à l'épanouissement personnel et aux liens que nous espérons créer lorsque nous élaborons ces itinéraires de voyage, et nous pensons donc que 2026 sera axée sur cette intentionnalité", a-t-il précisé.

La dernière version du rapport sur les tendances a été élaborée en collaboration avec la société d'études Ipsos, avec l'aide de la société d'études de consommation Morning Consult et des prévisionnistes Globetrender. Les données sont basées sur des enquêtes menées auprès des membres de Hilton Honors et de plus de 5 000 membres de l'équipe de Hilton.

Parmi les autres éléments clés du rapport 2026 :

  • La principale motivation pour les voyages d'agrément est de se reposer et de se ressourcer (54 % des personnes interrogées), suivie par le fait de passer du temps dans la nature (37 %) et d'améliorer sa santé mentale (36 %).
  • Environ la moitié des voyageurs (48 %) ajoutent des jours de voyage en solo à leurs voyages familiaux et une proportion similaire (54 %) partent en voyage d'affaires pour "s'éloigner de leur famille ou de leur partenaire". Jess Petit a tendance à "penser que la santé mentale se manifeste de différentes manières".

    (Hilton)
    (Hilton)

  • La conciliation des voyages et du travail est une priorité majeure : 72 % des personnes interrogées souhaitent prendre des congés pour voyager et explorer leurs passions, 60 % déclarent qu'elles prendraient des congés de plusieurs mois ou années pour voyager si c'était possible, et 44 % affirment qu'elles quitteraient leur emploi si elles n'avaient pas le droit de partir en vacances.
  • Les liens familiaux sont essentiels pour les voyages : 73 % encouragent les enfants à participer à l'organisation des vacances, 78 % affirment que les enfants inspirent les expériences de voyage et 73 % déclarent que leur "style de voyage a été façonné par leurs parents".

"Ma mère était journaliste de voyage pour Travel Magazine. Mon père travaillait pour des sociétés hôtelières, et j'ai donc eu l'avantage, en grandissant, de voyager beaucoup", explique Jess Petit. "Si vous m'obligez à aller à la plage, c'est un voyage de travail. Le sable n'est qu'une autre forme de saleté, c'est ainsi que je vois les choses. Mais si vous m'emmenez à la montagne, c'est pour moi des vacances en famille, et c'est un héritage de ma famille".

Le rapport note également que les voyages par la route font leur retour, 71 % des personnes interrogées déclarant qu'elles prendront la voiture pour leurs prochaines vacances.

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