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1 août 2025 | 10:39 CET

Lumière à l'horizon

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La pause estivale s’ouvre sur une éclaircie pour les acteurs immobiliers... (Getty Images/iStockphoto)

La pause estivale s’ouvre sur une éclaircie pour les acteurs immobiliers. Et ce, sur à peu près l’ensemble des marchés.

Les résultats semestriels n’ont pas révélé de mauvaises surprises. Mieux, la plupart des foncières et sociétés cotées ont publié des indicateurs en ligne avec leur guidance, voire un peu supérieurs à leurs prévisions.

La publication cette semaine des semestriels des deux plus grandes foncières de commerce – Unibail et Klépierre – confirme non seulement la résilience d’un segment de marché que l’on avait un peu vite enterré, mais aussi et surtout la capacité des meilleurs élèves de se relever de crises successives, qu’elles soient endogènes ou exogènes.

L’autre bonne nouvelle, elle vient du résidentiel, plus particulièrement du neuf. D’un mois sur l’autre, le nombre de permis de construire accordés pour des logements a augmenté de 7,2 % et le cumul des autorisations des 12 derniers mois progresse pour le quatrième mois consécutif.

Le nombre de permis de construire commence ainsi à remonter depuis sa chute vertigineuse entamée en août 2022, consécutive à la hausse des taux d’intérêt. Une remontée en pente douce, car le niveau des autorisations de construire lissées sur un an reste inférieur de 24 % au pic de la mi-2022, où il culminait à plus de 530 000 logements neufs.

L’immobilier étant une activité à mèche lente, il est encore un peu tôt pour que cela se traduise dans les comptes des promoteurs, dont la plupart affichent encore des baisses conséquentes de volumes d’affaires. Les majors semblent avoir nettoyé leurs portefeuilles de projets et commencent à récolter les premiers fruits de leurs nouvelles offres, à l’exemple d’Altarea, qui enregistre une progression de 16 % de ses réservations alors même que la fin du dispositif Pinel a fait fuir les derniers investisseurs privés.

Ces premières éclaircies dans le résidentiel seront à confirmer à la rentrée où, déjà, se profilent quelques nuages. À commencer par celui d’une remontée des taux d’intérêt que certains banquiers jugent inévitable dans un contexte de flou artistique autour des finances publiques et de tensions autour des droits de douane.

Une seule chose est sûre. La reprise de l’immobilier – si reprise il y a – ne se fera pas sans embûches.