Quand Mimco allie « vision patrimoniale » et « création de valeur »

Mimco s’est une nouvelle fois illustré au cœur de l’automne avec l’acquisition du 15 Fénelon, dans le 10^e arrondissement de Paris, auprès d’Ofi Invest Real Estate. Son objectif ? Repositionner cet actif de 2 583 m² en une résidence parahôtelière premium d’une soixantaine d’appartements de tourisme, exploitée par Quartier Libre Collection Paris, marque du groupe JHMH.

Cette acquisition, qui allie « vision patrimoniale » et « création de valeur durable » selon son président Christophe Nadal, est dans la lignée des précédentes et témoigne de l’ambition du groupe sur ce segment. Souvenons-nous de ses différents projets en la matière : Mageva 360 (29 appartements de luxe), à Megève, Conde Redondo (37 appartements haut de gamme), à Lisbonne, ou encore Benahavís (143 appartements de luxe), près de Marbella.

Dans la même veine, en 2023, Mimco a signé le 82 boulevard de Sébastopol, dans le 3^e arrondissement de Paris, en partenariat avec JHMH, une fois encore, et toujours dans une logique de repositionnement de l’actif en résidence hôtelière haut de gamme.

« Nous aimons beaucoup les branded residences », nous confiait Christophe Nadal, cofondateur de Mimco, en octobre 2024. « L’Europe est très en retard sur ce trend, qui est en train d’émerger. Quand nous parlons de branded residences, nous parlons d’appartements ou villas de standing avec des services hôteliers (conciergerie, salle de sport, spa, meeting room, etc.), notamment à l’échelle urbaine ; en parallèle, se développe un concept resort avec plus d’espaces. Ce mix répond aux attentes des hôteliers, des opérateurs et des investisseurs… »

Mimco se fraie donc un chemin sur ce segment, tout en unissant ses forces avec Foncière Renaissance. Sa JV créée avec le groupe fondé et présidé par Éric Bendavid mène actuellement l’acquisition du 91 Champs-Élysées, quelques mois après celle du 48 Notre-Dame-des-Victoires, au terme de deux processus de vente ultra-compétitifs. Ensemble, ils ont l’intention d’investir 1 Md€ dans le QCA parisien, en plus des 410 M€ déjà déployés pour ces deux sujets value-added.

« Avec la crise, beaucoup d’investisseurs institutionnels historiques se sont retirés du marché, ont besoin de vendre des trophy assets et nous voyons dans ce momentum de marché une fenêtre d’opportunité unique pour sourcer des actifs rares », expliquait Christophe Nadal à Business Immo voilà quelques semaines.