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« Nous donnons aux chefs d’entreprise les outils pour attirer leurs collaborateurs »

Clemium Real Estate, dont l’activité historique était jusqu’ici résidentielle, confirme son intérêt pour l’immobilier commercial, avec trois projets en cours de commercialisation ou de réalisation.

Publi-rédactionnel en partenariat avec Clemium

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Entretien avec Nicolas Maciocia, associé chez Clemium Real Estate.

Jusqu’alors, Clemium Real Estate était spécialisé dans le résidentiel. Depuis peu, vous investissez aussi l’immobilier commercial. Pouvez-vous nous parler de votre acquisition au 46 rue de Douai, à Paris ?

Clemium a entamé son incursion sur le marché de l’immobilier commercial il y a presque deux ans. L’une de nos principales opérations dans ce domaine est le « Celesta », situé au 46 rue de Douai, dans le 9e arrondissement de Paris. Ancien hôtel particulier, ce bâtiment a accueilli tour à tour du résidentiel et des bureaux. Nous souhaitions repositionner ce magnifique édifice dans son marché, tout en prenant en compte les besoins actuels des entreprises, mais aussi en maintenant le cachet de l’emplacement et de l’architecture. Nous avons aménagé une verrière sur le toit pour qu’il devienne un lieu favorisant la détente et les échanges entre les collaborateurs. Nous avons réfléchi à toutes les circulations et espaces de collaboration pour favoriser les échanges. Nous y avons également fait construire une salle de sport avec tous les équipements que cela suppose, une gageure sur une aussi petite surface ! Lors de la conception du Celesta, notre volonté était d’offrir à nos clients les outils dans leur volonté de créer un lieu de travail attractif et agile, des arguments prépondérants depuis l’avènement du télétravail.

Le Celesta sera opérationnel en mars 2022. Il est en cours de commercialisation.

Avez-vous d’autres projets ?

Deux autres opérations confirment notre présence sur le segment de l’immobilier de bureaux, avec des emplacements « prime » : la transformation d’un ancien garage dans le 10e arrondissement, rue du Faubourg-Poissonnière, sur une surface de 1 800 m². Nous prévoyons un ensemble mixte, avec une programmation de bureaux. Nous l’avons nommé « Ftero », qui veut dire « plume » en grec, car avant d’être un garage, l’immeuble accueillait la plumasserie des Folies Bergère. Nous nous sommes également positionnés sur un immeuble dans le 17e qui développera près de 2 000 m² de bureaux.

En quoi pensez-vous vous démarquer des autres acteurs de l’immobilier commercial ?

L’expertise de Clemium dans la réhabilitation de l’ancien en résidentiel nous permet d’innover dans l’immobilier commercial. Nous donnons les outils aux chefs d’entreprise pour attirer les gens sur leur lieu de travail. La pandémie a en effet accéléré l’envie de télétravail et beaucoup d’employés ont du mal à revenir au présentiel. Nos bâtiments sont conçus pour donner envie de venir au bureau. L’avènement d’opérateurs du coworking ou du coliving nous force à remettre en question notre modèle. Ils influencent nos réalisations aussi bien dans le résidentiel que le tertiaire. Il y a une vraie demande pour une programmation aboutie centrée sur l’activation de ces espaces pour nos clients.

En quoi cela répond-il à la demande actuelle du marché ?

Jusqu’à aujourd’hui, les trois piliers qui soutenaient l’immobilier de bureaux se résumaient au principe de « pro-so-co » : productivité, sociabilisation et collaboration. Or désormais, penser que la productivité ne s’obtient qu’avec du présentiel est désuet. Les usages ont évolué et les collaborateurs peuvent être plus efficaces en dehors de leur bureau, chez eux, dans le train, à la campagne… Cette vision de l’open space assimilée à une chaîne d’assemblage semble plus que jamais désuète. Les lieux de travail doivent donc être pensés moins comme des lieux de production, mais plutôt comme des lieux de collaboration et d’échanges. Il est primordial de rééquilibrer ce triptyque.

 

Nicolas Maciocia, associé chez Clemium Real Estate

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