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Comment décrire le groupe Spirit ?
Philippe Tricot : Spirit est un groupe familial créé il y a plus de 30 ans, qui opère aujourd’hui dans toute la France, avec six agences réparties sur l’ensemble du territoire. Notre métier historique est la promotion immobilière dans les domaines du résidentiel et du tertiaire. Nous avons aussi une foncière qui gère des actifs immobiliers. Notre groupe a également développé de nouvelles activités pour répondre aux enjeux de demain. Ainsi, nous avons une filiale dédiée à l’immobilier géré, une autre au crowdfunding immobilier, une troisième spécialisée dans les espaces de coworking et enfin, une quatrième qui se consacre aux énergies solaires.
Pourquoi avoir développé ces différentes filiales au sein du groupe ?
PT : Ces filiales nous permettent de créer des synergies entre différents métiers de l’immobilier. Les collectivités peuvent ainsi s’adresser à un interlocuteur unique pour l’ensemble de leurs besoins. Par ailleurs, nous restons propriétaires de certains actifs que nous développons. C’est une garantie pour nos clients de la durabilité et de la qualité des réalisations. Nous les concevons réversibles, évolutives et avec une mixité possible des usages. Nous répondons aux attentes des élus et des utilisateurs grâce à la volonté d’associer qualité architecturale et hautes performances environnementales, en ajustant nos solutions techniques pour chaque projet.
Quelles sont vos ambitions de croissance dans les années à venir ?
PT : Nous visons de tripler notre volume d’affaires d’ici dix ans. Pour cela, nous étendons notre présence sur le territoire grâce, notamment, à des partenariats capitalistiques, comme cela a été le cas avec l’agence Spirit Bretagne-Pays de la Loire, que nous avons ouverte à Nantes cette année et où nous affichons de belles ambitions. Nous avions suivi le même modèle avec l’agence Spirit Provence en 2018. Par ailleurs, notre développement en région s’appuiera sur de la croissance interne, bien sûr, mais aussi externe, comme nous l’avions fait avec l’agence d’Alsace, Spiral, en 2002. Nous possédons donc trois modèles de croissance différents pour assurer notre développement dans les années à venir, aussi bien en Île-de-France qu’en région.
Outre ces différents modèles de croissance, quel plan d’extension projetez-vous ?
PT : Nos capitaux propres s’élèvent aujourd’hui à 173 M€ et la structure financière du groupe Spirit est saine, avec un volume d’affaires de près de 400 M€. Cette solidité nous permet de continuer à examiner de nouvelles opportunités, sur la base de nos trois modèles de croissance, pour nous développer dans les grandes agglomérations, mais également dans des villes de taille moyenne. Avec la crise sanitaire de ces dernières années, nous avons en effet pu constater que les Français ont le désir d’habiter en dehors des grandes villes, tout en restant proches des gares afin de combiner travail en présentiel et télétravail. Pour autant, nous ambitionnons toujours de prendre de nouvelles parts de marché sur les segments où nous sommes déjà actifs, comme l’Île-de-France.
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